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Après avoir quitté son poste de chef de gouvernement, le secrétaire général du mouvement d’Ennahdha, Hamadi Jebali, était présent sur le plateau de Shems FM ce jeudi 24 octobre 2013, il est revenu sur l’actualité politique et sécuritaire de la Tunisie.
En parlant de la vague de terrorisme qui s’est propagée ces derniers temps, Hamadi Jebali, a indiqué que la solution contre le terrorisme n’est pas uniquement sécuritaire, mais plutôt politique, économique et sociale. « Il faut plus de démocratie pour vaincre le terrorisme » a-t-ajouté.
Par ailleurs, le secrétaire général du parti islamiste, a écarté tout manque de rigueur de la part de son gouvernement et de celui de Laârayedh dans le traitement du dossier de terrorisme. Confronté par les déclarations de Khaled Tarrouche, alors porte-parole du ministère de l’Intérieur, qui, interrogé sur l’existence de camps d’entraînement de terroristes dans les zones montagneuses du nord-ouest, a répondu, sur un plateau de télévision, qu’il s’agissait de jeunes s’adonnant à des exercices physiques, Hamadi Jebali a nié ces propos, en les qualifiant de caricaturaux.
« On doit mettre de côté toutes nos différences idéologiques afin de trouver une solution politique et faire face au terrorisme », a tout de même signalé l’ex-chef de gouvernement.
Revenant sur les manifestations organisées, hier, par l’opposition, Hamadi Jebali a indiqué : « certes hier était une longue journée d’attente, mais il faut se poser la question quant au choix de l’heure de démarrage du dialogue national par l’opposition qui attendait les échos des marches qu’elle a organisées pour entamer le dialogue sur leurs bases. »
Par ailleurs, Jebali a exprimé son indignation par rapport aux insultes scandées dans les rues et qui, selon lui, sont contradictoires avec le principe du dialogue : « je ne peux pas me concerter avec des gens qui m’ont insulté le matin même ».
D’autre part, le secrétaire général du parti islamiste a considéré que Nidaa Tounes a fait échouer le dialogue national et doit en assumer la responsabilité. « J’appelle Nidaa Tounes à se rattraper et à reprendre le dialogue », a-t-il ajouté. Il a aussi insisté sur la réciprocité de l’engagement : « si le chef du gouvernement doit s’engager à démissionner, l’opposition doit aussi s’engager aussi à terminer le processus constitutionnel.
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