Présentant le projet, Sabrine Abdelfattah a précisé qu’après une révolution ou un conflit, les élections doivent créer un climat de paix favorable à la transition démocratique. Elle a indiqué que parmi les menaces qui peuvent émerger pendant cette période est le recours à la violence politique pour imposer les idées, idéologies et les décisions ce qui produit l’exclusion et la non participation d’autrui. C’est pourquoi le Forum el Jahedh et ses partenaires ont choisi de travailler sur la lutte contre la violence et la promotion du dialogue constructif pour agir positivement dans l’instauration d’une culture de paix pendant la période électorale.
 

Quelle est la vision du projet ?
 

A cette question Sabrine déclare assurer la cohésion sociale et politique.
 

Quelle est sa mission ?
 

Agir en tant que acteur de la société civile pour chercher des mécanismes de consensus afin d’instaurer une culture de paix.
 

Comment faire ?
 

Il faut renforcer la culture du dialogue constructif en tant qu’outil contre la violence et d’engagement pour la paix avant, pendant et après les prochaines élections en Tunisie.
 

Qu’est ce qu’on veut avoir à la fin du projet ?
 

- Collecter des idées et productions créatives liées directement à la promotion du dialogue et la lutte contre la violence (en respectant et mettant en avance les spécificités de chaque région) sous le titre : l’ART face à la violence.

- Signer avec les associations partenaires une charte du Forum contre la violence et la distribuer dans les partis politiques et les constitutions de la société civile.
 

- Avoir trente modérateurs de débat de différentes régions
 

- Avoir au minimum 600 citoyens sensibilisés contre la violence.
 

- Avoir 200 jeunes qui maîtrisent les techniques du dialogue.
 

- Elaborer un rapport contenant la description du projet, ses approches, sa conduite et ses résultats ; les recommandations et les propositions pour instaurer une culture de la paix dans les dix Gouvernorats ; proposition d’un plan d’action pour faire face à la violence électorale (Aspect pratique).
 

Parmi les objectifs spécifiques ; il s’agit de sensibiliser les jeunes notamment dans les régions défavorisées cotre la violence ; favoriser l’apprentissage coopératif entre jeunes de la même région sur les techniques du dialogue et de la modération ; créer un cadre pour une réflexion commune sur les atouts du dialogue constructif ; mettre en place un noyau de jeunes modérateurs tunisiens à l’échelle nationale ; créer un climat favorable pour des élections sans violence.
 

Le public ciblé  constitue les jeunes entre 17 et 35 ans issus des régions défavorisés dans les Gouvernorats cités plus haut (Hommes et femmes) ; les jeunes qui vont animer les tables rondes : 20 jeunes ; les jeunes qui vont participer à l’école théâtrale : 20 jeunes ; les jeunes qui vont participer à la compagne de sensibilisation : 100 jeunes et les jeunes qui vont participer aux ateliers de formation : 100 jeunes ; au total 240 jeunes.
 

Quant aux bénéficiaires, ils sont répartis ainsi : les bénéficiaires des tables rondes : jeunes actifs dans des partis politiques (min 200 jeunes) ; les bénéficiaires des ateliers de formation et/ou ayant assisté à la performance artistique et sensibilisés (virtuellement ou sur terrain) au du projet. Le nombre est estimé à 1000 citoyens tunisiens.
 

Et de conclure, Sabrine Abdelfattah rappelle que nous allons adopter une stratégie qui favorise le dialogue intra-régional que ce soit dans les débats ou dans la compagne de sensibilisation sur terrain, nous allons, dit-elle, mettre en place une culture de dialogue et de chercher le consensus sur les problèmes communs entre les participants.