Olivetti, à revoir

Touwensa (Agences). Mokhtar TRIKI

Albano Olivetti a buté sur Richard Gasquet (6-4, 6-2) vendredi en quarts de finale de l'Open Sud. Mais le jeune Français, s'il évite les blessures, devrait poursuivre sa progression.

Deux ans qu’on se demandait où il était passé. Révélé lors de l’Open 13 en 2012, Albano Olivetti, un grand gaillard de plus de deux mètres (2m03, 104 kilos), avait disparu des écrans radars en raison de blessures, au coude puis au genou. Retombé au-delà de la 330e place mondiale en juillet dernier, le Français a de nouveau crevé l’écran cette semaine à Montpellier. Après avoir bataillé lors de ses trois matches de qualification, le natif d’Haguenau a éliminé coup sur coup Kenny De Schepper puis Nikolay Davydenko.
 

Qualifié pour les quarts de finale, comme à Marseille il y a deux ans, Olivetti a coincé face à Richard Gasquet, la principale tête d’affiche de l’Open Sud. Il n’a pas jamais inquiété le n°1 français mais n’a pas non plus à rougir de sa prestation, lui qui disputait donc son sixième match en une semaine (6-4, 6-2), cette fois-ci sous les yeux des handballeurs montpelliérains. "Avec monentraîneur, nous avons défini deux grands axes de progression : sur le plan technique, il s’agit d'améliorer mon jeu de fond de court et mon retour de service, avait-il livré après sa qualification pour les quarts sur le site de la Fédération Française de Tennis. Et, en parallèle, je travaille avec le préparateur mental de la FFT, Makis Chamalidis."
 

Boris Vallejo, son coach depuis maintenant dix-huit mois, apprécie les progrès de son poulain. "Albano étoffe son jeu, il retourne mieux. Contre Davydenko, il n’a d'ailleurs pas forcément très bien servi dans le dernier set. En revanche, il a eu de très bonnes phases en retour et il a été bon en fond de court." S’il a davantage souffert dans l’échange face à Gasquet, Olivetti, dont l’arme principale demeure le service, a aussi montré qu’il utilisait bien son envergure pour couvrir le terrain à la volée. Classé 249e à l’ATP cette semaine, Olivetti, qui va se rapprocher très près du Top 200, a encore une belle marge deprogression. "A Marseille, c’était vraiment une surprise, confie-t-il. Alors que maintenant, je sais que quand je joue bien, je peux poser des problèmes à de très bons joueurs." A 22 ans, il ne fait aucun doute qu’on reparlera de ce géant des courts.
 

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