Slagter récidive

Touwensa (Agences). Mokhtar TRIKI

Et de deux pour Tom-Jelte Slagter sur ce Paris-Nice. Le Néerlandais, lauréat mercredi à Belleville, s'est adjugé la 7e étape à Biot en devançant le champion du monde Alberto Rui Costa et le maillot jaune Carlos Betancourt.

S’imposer en costaud devant un champion du monde et un probable futur vainqueur de Paris-Nice ça vous classe un coureur. Tom-Jelte Slagter, pas le plus connu des coureurs du peloton, est en train de se faire un nom sur cette 72e édition de la Course au soleil. Déjà lauréat de l’étape de Belleville mercredi, le Néerlandais s’est offert le luxe trois jours plus tard de devancer Alberto Rui Costa, porteur du maillot arc-en-ciel, et Carlos Betancur, porteur du maillot jaune. Y’a pire !
 

Le garçon de 24 ans, qui compte à son palmarès le Tour Down Under 2013, a attendu le final d’un parcours tortueux pour faire valoir ses qualités de puncheur. Car ils étaient encore nombreux à pouvoir espérer s’imposer à Biot après une étape difficile et animée d’un bout à l’autre. Mais, placés trop tôt, les cols de Vence et de l’Ecre, répertoriés en 1ere catégorie, n’ont pas fait d’écrémage parmi les meilleurs. Et malgré quelques banderilles dans les moindres difficultés suivantes, notamment des Français John Gadret et Sylvain Chavanel, tout s’est joué dans le dernier faux-plat montant. Et Slagter s’est montré plus fort que les cadors de ce Paris-Nice.
 

Plus en jambes que la veille, Vincenzo Nibali a accompagné les meilleurs jusqu’à l’arrivée (13e) tandis qu’Arthur Vichot a hissé son maillot bleu-blanc-rouge à la cinquième place, juste devant Tony Gallopin. Au classement général, à 128 kilomètres du but, Betancur est plus que jamais en position de remporter la plus grande course de sa jeune carrière. Le jeune Colombien est désormais débarrassé de Geraint Thomas, son dauphin ce matin, victime d’une lourde chute à cinq kilomètres de l’arrivée. Le petit grimpeur de l’équipe AG2R possède 14 secondes d’avance sur Rui Costa et 26 sur le surprenant Zdenek Stybar. Une petite marge non négligeable avant une dernière étape composée de cinq cols, dont l’ascension du col d’Eze dans les derniers kilomètres de la course.
 
 

 

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