touwensa.com هي بوابة إخبارية على الإنترنت ومصدر دائم للمحتوى التقني والرقمي لجمهورها المؤثر في جميع أنحاء العالم. يمكنك الوصول إلينا عبر البريد الإلكتروني أو الهاتف.
editor@touwensa.com
TENNIS - Le Majorquin, qui rentre en lice ce mardi, reste sur deux échecs prématurés à Londres…
Rafael Nadal et le gazon, c’est trois histoires en une. La première remonte aux calendes grecques et aux pantacourts trop longs, quand on pensait que le jeu «so» terre battue de l’Espagnol ne prendrait jamais à Wimbledon. La seconde a consacré la mutation du n°1 mondial en un des meilleurs joueurs de l’histoire (cinq finales de rang entre 2006 et 2011). La troisième est plus contrastée. Depuis deux ans, «Rafa» ne passe plus la première semaine à Londres. Et il y a peu de raisons que ça change cette année. 20 Minutes vous explique pourquoi.
Sa préparation n’est pas idéale
Avant de défier Martin Klizan mardi sur le Centre court, Nadal, vainqueur à Paris il y a à peine trois semaines, aura eu un petit match derrière lui pour s’acclimater au jeu sur herbe, perdu face à Dustin Brown au Queens, en dehors d’une exhibition gentillette contre son compatriote Robredo en fin de semaine passée. «C’est toujours le même problème pour moi, reconnaît «Rafa». Quand j’arrive à Roland-Garros, Melbourne, ou New York, je sais à peu près situer mon niveau de jeu. Alors qu’ici, ça va tellement vite. Les matchs se décident sur une balle ou deux.» Tout le contraire de la longue tournée européenne sur terre qui lui permet de monter en puissance à l’approche de Roland-Garros, par exemple.
L’herbe ne pèle pas assez vite
A Wimbledon, où plus grand monde ne monte à la volée, l’herbe de fond de court, propice aux attaquants, tient une petite semaine. Ensuite, ça ressemble d’avantage à de la terre battue qu’autre chose. D’ailleurs, Nadal, quand il survit à ses deux premiers adversaires, ne rate jamais la finale. «Les deux premiers tours sont tellement importants ici pour les joueurs, ce sont des matchs dangereux. Tous se donnent à fond et je peux perdre dès le premier jour», explique le Majorquin. Encore plus cette année, avec une belle file de cogneurs à mater avant de pouvoir respirer: Klizan, Rosol et Karlovic, ont tous le profil de coupeur de tête ibérique sur une herbe bien verte. Bien plus qu’un Richard Gasquet en huitièmes sur un gazon pelé, pour être clair.
Il faut plier les genoux
L’an passé, le petit Rafael a été porté disparu dès le premier tour, battu par Steve Darcis, une "petite gens" du circuit, pas dangereux pour un sou. La faute à ces maudits genoux, qu’il faut plier encore plus qu’ailleurs pour aller chercher ces fichus rebonds floconneux au ras du gazon. «J’avais beaucoup gagné, après mon retour de blessure, mais je jouais sous anti-inflammatoires en permanence, rappelle le n°1 mondial. Je souffrais beaucoup à cause de mon genou et je n’étais clairement pas prêt pour Wimbledon.» Et cette fois? A priori, les tendons couinent un peu moins. «Mon genou va mieux que l’année dernière, j’ai plutôt un bon sentiment sur ce tournoi.» Si c’est Nadal qui le dit…
Error: No articles to display