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Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI
Quatre jours après avoir dominé le Nigeria, la France affronte l'Allemagne vendredi avec l'objectif de se qualifier pour les demi-finales, ce qui serait la sixième fois de l'histoire. Si les Bleus ne partent pas favoris, ils ont incontestablement des arguments à faire valoir...
Il a beaucoup été question d'histoire cette semaine entre Ribeirao Preto, le camp de base de l'équipe de France, Santo André, celui que s'est fait construire sur mesure l'Allemagne près de Salvador de Bahia, et Rio de Janeiro où les deux délégations ont atterri mercredi. Depuis qu'est connue l'affiche de ce quart de finale, les images du fameux France-RFA de Séville en 1982 passent en boucle sur les télévisions du monde entier, davantage que celles de la même demi-finale quatre ans plus tard à Guadalajara, elle aussi perdue par la bande à Platini.
Reste que si ces images ont marqué voire traumatisé une génération de passionnés de ballon rond, elles font aujourd'hui partie de l'histoire ancienne, ce que n'a cessé de marteler Didier Deschamps cette semaine. "C'était il y a trente ans, l'important c'est aujourd'hui", a souligné le sélectionneur qui, dans l'intimité du vestiaire du Maracana pour sa dernière causerie vendredi sur le coup de 12h30, n'évoquera nullement ces précédents, pas plus les statistiques favorables (11 victoires, 6 nuls, 8 défaites) ou le fait que la France n'a jamais perdu au stade des quarts de finale d'une Coupe du monde (sur quatre précédents), mais il insistera sur une histoire à poursuivre, celle d'un groupe né le 19 novembre 2013 qui, depuis, n'a plus connu la défaite et aspire à aller au bout de son rêve commun. "L'histoire des joueurs, la mienne et celle de mon staff sont bien différentes depuis la qualification, nous avons une nouvelle page à écrire demain, faisons en sorte qu'elle soit la plus belle possible pour nous", a ainsi affirmé Didier Deschamps jeudi, faisant écho à Hugo Lloris qui, juste avant lui, avait déclaré: "On a envie d'écrire notre propre histoire."
Un match très tactique
Cette histoire, les Bleus, après avoir passé l'obstacle nigérian, vont devoir l'écrire avec leurs pieds et leur tête face à une équipe d'Allemagne qui, n'en déplaise à Joachim Löw, est bien la favorite de cette confrontation. D'abord parce qu'elle compte trois étoiles sur son maillot, contre une seule à la France, ensuite parce qu'elle possède une expérience des phases finales de grandes compétitions sans commune mesure avec celle des Bleus (elle a été au moins en demi-finale de l'Euro ou de la Coupe du monde depuis 2006), enfin parce que, même privée de son meilleur joueur, Reus, cette Mannschaft taillée pour aller loin, 2e au classement FIFA, s'appuie sur un effectif de très haut niveau à forte colonne vertébrale Bayern (Neuer, Boateng, Lahm, Kroos, Schweinsteiger, Götze, Müller) qui va tenter d'imposer son jeu et sa puissance façon rouleau-compresseur aux Bleus.
"On s'attend à subir", n'a pas caché Lloris jeudi, ce qui, depuis le barrage aller en Ukraine, hormis une quarantaine de minutes face au Nigeria, n'est plus arrivé à l'équipe de France. Comment va-t-elle s'adapter à ce contexte nouveau ? Gérer la pression d'un quart de finale de Coupe du monde au Maracana ? Didier Deschamps détient sans doute une partie des réponses, lui qui, depuis le fameux France-Ukraine, n'a eu de de cesse de trouver des solutions tactiques gagnantes, en début ou en cours de match. La tactique, qui sera l'une des clés de ce premier quart de finale de la compétition, appartient à Deschamps, le reste sera du ressort d'un groupe qui semble touché par la grâce, au point d'avoir réussi en un temps très court à réconcilier la France avec son équipe de foot. "On a envie de gagner pour la France entière", a insisté Lloris, messieurs, à vous d'écrire l'histoire et votre histoire !
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