Federer rejoint Tsonga

Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI

Vainqueur sans trembler de Feliciano Lopez (6-3, 6-4), Roger Federer a composté son ticket pour la finale du tournoi de Toronto. Il y retrouvera Jo-Wilfried Tsonga, qu'il a déjà dominé à deux reprises cette année.

Pour commencer il y a cette victoire sans frémir, sa onzième en autant de face-à-face, contre Feliciano Lopez (6-3, 6-4). Un succès que Roger Federer a obtenu en 1h22, avec notamment un service trop bien réglé pour être mis en danger. "Je pense que j'ai bien servi, note d'ailleurs le Suisse. J'ai été agressif et j'ai vraiment pu jouer de la façon dont je le voulais. Je suis heureux." Tombeur du chouchou du public, Milos Raonic, la veille, l'Espagnol n'a pu que constater les dégâts. "Je pense qu'il était mentalement un peu fatigué par sa semaine, souffle son adversaire. Il a joué beaucoup de bons gars cette semaine, et avait même un match de plus."
 

Du coup, c'est bien Roger Federer qui a empoché sa 299e victoire en Masters 1000, et s'est qualifié pour sa 37e finale à ce niveau. S'il bat Jo-Wilfried Tsonga, dimanche, le numéro 3 mondial pourrait devenir le premier joueur à atteindre les 300 victoires en Masters 1000, lui qui remporterait au passage son 80e tournoi sur le circuit. "Je suis vraiment content de jouer à ce niveau, sourit-il, prêt à en découdre avec le Français. Il est capable de dominer sur sa puissance, être agressif avec son coup droit, et être très solide sur son revers. Tu peux penser être tranquille dans le point, et sur un coup, il peut vous envoyer dans les cordes. C'est pour cela qu'il est resté si longtemps dans le Top 10."
 

Reste que le Suisse a remporté onze de ses quinze duels avec le Français sur le circuit, dont les deux derniers, cette année, du côté de Melbourne et de Monte-Carlo. Pas de quoi démonter le Français, tout heureux de se retrouver à ce niveau, après ses victoires face à Djokovic, Murray et Dimitrov. "Je me suis sens bien. Cela fait deux ans que j'attends un moment comme ça. J'ai toujours cru en moi durant toutes ces semaines où je perdais. Finalement, je trouve ma petite récompense, souffle le Manceau, prêt à en découdre. Quand tu affrontes Roger, c'est toujours spécial. Premièrement, parce que tu joues devant une foule imposante, dans un grand stade. Et chaque fois, la foule prend pour lui, donc c'est une sensation assez incroyable."
 

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