touwensa.com هي بوابة إخبارية على الإنترنت ومصدر دائم للمحتوى التقني والرقمي لجمهورها المؤثر في جميع أنحاء العالم. يمكنك الوصول إلينا عبر البريد الإلكتروني أو الهاتف.
editor@touwensa.com
Touwensa. Agences- Les décisions de Nicolas Rainville ont beaucoup fait parler, vendredi soir, en marge du match entre Lens et le Paris SG (1-3).
«Il faudra éviter les cartons, qui pourraient se révéler préjudiciables pour la suite de la compétition.» Les avertissements d’Antoine Kombouaré n’ont pas suffi. Déjà privé vendredi soir de Wylan Cyprien et Ahmed Kantari, suspendus, l’entraîneur kanak, qui dispose d’un effectif rachitique en raison de l’interdiction de recrutement décidée par la DNCG, a perdu deux nouveaux joueurs face au PSG : Jean-Philippe Gbamin et Jérôme Le Moigne, expulsés par Nicolas Rainville (les deux premiers cartons rouges reçus par des Lensois cette saison). «Ce qui me peine le plus, ce sont les cartons car j’avais beaucoup insisté sur ça avant la rencontre», a tempêté l’ancien Parisien après la défaite des Sang et Or au Stade de France (1-3).
Victimes de l’expérience et de la «roublardise» de leurs adversaires, les deux Nordistes ont surtout payé au prix fort des décisions contestables de l’arbitre de la rencontre, pris d’une véritable «cartonnite aiguë» en seconde période. En six minutes, monsieur Rainville (32 ans, arbitre fédéral de la Ligue Languedoc-Roussillon), recordman des expulsions depuis ses débuts en Ligue 1 en 2010-2011 (30), a ainsi renvoyé aux vestiaires pas moins de trois joueurs : Gbamin, averti une deuxième fois pour une légère poussette dans la surface sur Edinson Cavani (53e), Le Moigne, également sanctionné d’un deuxième jaune suite à un accrochage amplifié par Yohan Cabaye (59e), mais aussi Cavani, qui a écopé de deux cartons coup sur coup pour avoir célébré son but sur penalty en visant le kop lensois et protesté en touchant le bras de l’arbitre (56e) ! Ou comment transformer la feuille d’un match relativement correct (24 fautes) en bataille rangée (3 rouges, 3 jaunes).
«C’était bien parti pour être une fête du foot (70.785 spectateurs), mais le match s’est arrêté à la 60e minute», a déploré Gervais Martel. «Les gens ont payé pour voir une heure de football. Ce soir, c’était l’homme en noir la vedette américaine. Il y avait autant penalty que moi je suis danseuse au Bolchoï. J’ai eu peur car j’ai cru que l’arbitre voulait jouer au jeu des sept familles. Il a été mauvais. Avec l’état des pelouses et les finances, l’arbitrage est le troisième mal du foot français», a poursuivi le président lensois, qui a aussi jugé «excessive» l’expulsion de Cavani dans le camp d’en face. «J’ai besoin que quelqu’un m’explique car je ne comprends pas pourquoi il a sorti les cartons. Cavani fait toujours la même chose quand il marque (Ndlr : il mime alors la célébration «mitraillette» de l’Uruguayen). Pourquoi n'a-t-il pas pris de carton jaune avant ?», a lâché son homologue Nasser Al-Khelaïfi. Ce n’est pas à moi de parler de l’arbitrage. C’est à vous (les médias) de le faire car ce qui s’est passé n’est pas bon pour le football français.»
Et de resurgir le débat sur le niveau de l’arbitrage français, absent de la dernière Coupe du monde pour la première fois depuis 30 ans. «C’est la première fois que je vois trois expulsés en six minutes, a glissé l’expérimenté gardien nordiste Rudy Riou (34 ans). Les arbitres devraient avoir plus de discernement.» «Les erreurs font partie du jeu, mais on aurait aimé avoir une explication de l’arbitre, a regretté le non moins capé Zoumana Camara (35 ans). On doit pouvoir discuter sur le terrain, même si on n’est pas d’accord. Tant qu’il y a du respect…» Seuls les deux entraîneurs, Laurent Blanc et Antoine Kombouaré, n’ont pas voulu tirer sur l’ambulance. «Je ne répondrai pas aux questions sur l’arbitrage», a annoncé d’entrée de jeu le Parisien. «Je ne suis pas là pour juger l’arbitre. Il est assez grand pour savoir s’il a été bon ou non, a enchaîné le Lensois. Je ne me trompe pas de combat. Mon travail, c’est de remobiliser l’équipe pour faire une meilleure performance à Toulouse le week-end prochain parce que ce soir (vendredi), mon groupe a pris un coup sur la tête.» Comme le Racing Club de Lens (6 matches sans victoire, 18e), l’arbitrage tricolore n’avait pas besoin de ça…
Error: No articles to display