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Ne cherchez pas plus les meilleurs humoristes de l’année 2014. Encore mieux que le duo Lellouche-Dujardin au meilleur de sa forme, optez pour le Cameroun et les trois sketchs qui ont nourri une légende déjà bien fournie au Brésil. D’abord la bouderie collective à l’aéroport pour une histoire de primes, puis la bagarre entre Assou-Ekoto et Moukandjo en mondiovision contre la Croatie, et enfin des soupçons de corruption face au pays hôte.
Trois matchs, trois fessés et autant de polémiques, les lions indomptables ont touché le fond du gouffre de l'abîme au Mondial. «C’était terrible à regarder, concède Rigobert Song, l’ancien capitaine des Lions. Il a fallu donner de l’air à cette équipe et rebâtir presque de zéro pour la CAN».
«La Coupe du monde, c’était terrible à regarder»
Souvent, cela veut dire changer de sélectionneur, quelques fois de président, rarement de joueurs, encore moins des stars. Cette fois, la fédération a inversé les priorités. L’Allemand Volker Finke a survécu à l’humiliation, au contraire des joueurs susceptibles de parler d’eux à la troisième personne du singulier. Ceux qui ont échappé à la guillotine ont revu leur grammaire. «L'entraîneur a su imposer ses choix et sa discipline, ce qui fera notre force dans les années à venir. Maintenant, on regarde tous dans la même direction. Si tu as un coéquipier qui est capable de courir pour l'autre, je pense que cela détermine l'état d'esprit du groupe», résume Stéphane Mbia.
«La Coupe du monde, c’était terrible à regarder»
Plus d’Eto’o, plus de Song, en bref, plus de satrapes qui dépassent du cadre. «Il y a des joueurs qui ont des personnalités, donc on pense qu’ils ont le monopole de l’équipe, mais ça n’a jamais été le cas nuance Rigobert Song. Cela dit, l’équipe camerounaise a toujours été reconnue pour sa combativité, pour son talent, et aujourd’hui on retrouve une équipe qui incarne ces valeurs. Des jeunes pas très connus qui ont envie, une envie qui a fait défaut ces dernières années.» Le talent, lui ne saute pas aux yeux, mais au Cameroun, cela fait longtemps qu’il garantit davantage les sautes de comportement que les résultats. N’Koulou et Bédimo derrière, Mbia au milieu, et Aboubakar devant, voilà pour la nouvelle colonne vertébrale camerounaise.
«Il était temps de faire confiance aux jeunes»
«Ca manque un peu de grands noms, c’est vrai, mais je pense qu’il était temps de faire confiance aux jeunes au détriment des individualités, approuve Song. Au Cameroun, et en Afrique en général, on ne s’arrête pas au CV. Tu peux joueur en deuxième division ou en CFA, si tu montres que t’as le niveau en équipe nationale, tu seras sur le terrain. Un joueur comme Clinton Njie (Lyon), il est jeune, il a des défauts, mais il est important pour nous. On pense qu’il sera à la hauteur très vite.» Ou au moins qu’il ne frappera personne si ce n’est pas le cas.
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