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Touwensa (Agences). Mokhtar TRIKI
Après Tomas Berdych, tête de série numéro 4, le Français défie Kei Nishikori, tête de série numéro 5, en quarts de finale à Roland-Garros. Un sacré défi.
Après avoir terrassé le Tchèque Tomas Berdych, Jo-Wilfried Tsonga a lâché devant la presse : «Je n’ai pas fait l’exploit du siècle». Pas l’exploit du siècle, certes, mais une sacrée performance quand même. Berdych, numéro 4 mondial, avait toujours atteint au moins les quarts de finale des tournois dans lesquels il était aligné cette saison. Le finaliste de l’Open d’Australie 2008 n’avait d’ailleurs plus battu de top 10 en Grand Chelem depuis deux ans. Et s’il vient à bout de Kei Nishikori ce mardi, Tsonga ne fera pas «l’exploit du siècle», mais probablement celui de son année. Une année 2015 bien morose pour lui avant ce Roland-Garros. Absent du circuit en début de saison, handicapé par une lourde blessure à l’avant-bras, le Manceau a mis du temps pour retrouver ses sensations.
En pleine renaissance, il retrouve le sourire ces derniers jours. Ses danses des pouces sont de plus en plus enflammées. En pleine communion avec le public. Oublié l’épisode de son forfait en finale de Coupe Davis et sa participation quelques jours plus tard à une exhibition très lucrative. Le Tsonga de 2013, demi-finaliste, n’est peut-être plus très loin. Ce qui a fait dire à l’intéressé : «Lorsque je joue mon meilleur tennis, je sais que je suis capable de battre n’importe qui. Même si les derniers mois ont été difficiles, j’ai toujours eu confiance en moi. J’ai eu la chance d’avoir autour de moi des gens très positifs».
Il est hyper complet, bon sur terre battue, ça va être un challenge. Pour moi, ce sera une chance de prendre ma revanche.
Premier Japonais à disputer un quart de finale à Roland-Garros depuis Jiro Satoh (demi-finaliste en 1931 et 1933), tête de série numéro 5, Nishikori s’avance en favori logique. Logique, car à 25 ans, il apparaît le mieux placé pour prendre la relève du Big Four. Logique, car son jeu se rapproche de Novak Djokovic pour ses qualités de relanceur et sa couverture de terrain. Logique, car son endurance est également un atout de poids sur la terre ocre. Logique, car ses derniers résultats parlent pour lui. Vainqueur du tournoi de Barcelone, il a atteint les quarts du Masters 1000 de Rome et les demies du Masters 1000 de Madrid. Opposé au modeste russe Teymuraz Gabashvili (74e à l'ATP), le Japonais s'est promené en 8es (6-3, 6-4, 6-2). Le finaliste du dernier US Open n'a toujours pas concédé le moindre set dans le tournoi et avance sans faire de bruit. Tsonga concède : «Il est capable de faire des choses incroyables sur un court. Il est hyper complet, bon sur terre battue, ça va être un challenge. Pour moi, ce sera une chance de prendre ma revanche. J’ai eu quelques soucis en jouant contre lui par le passé.».
Avantage 4-1 Nishikori
Le Japonais mène en effet 4-1 dans ses duels avec le Français. Des combats pourtant serrés puisque lors de ses victoires, Nishikori s’est imposé à chaque fois en trois sets. Le Français n'est parvenu à l'emporter qu'une seule fois : c'était sur surface dure, à Shanghai, en huitièmes de finale (2013). C'est la première fois que les deux joueurs s'affrontent sur terre battue. Le protégé de Michael Chang fait profil bas : «Je pense que cela fait pas mal de temps que nous ne nous sommes pas rencontrés suite à ses blessures (depuis 2014 et un succès de Nishikori en trois sets en 16es à Bercy). Il revient et revient bien. Il est solide. Il joue très bien. Il a un service extraordinaire. Un coup droit terrible. C'est un joueur dangereux».
Pour son entraîneur, Michael Chang, vainqueur de l’édition 1989, «Kei n'a aucune pression. Il a perdu très vite l'année dernière alors qu'il revenait de blessure. Il ne pouvait pas vraiment jouer ici, il n'a donc rien à défendre, il n'est pas le favori pour la victoire». On n’est pas obligé de croire le coach américain. Une certitude : Tsonga devra sortir un très grand match pour mater le Nippon.
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