Avec Di Maria en détonateur, le PSG réussit ses débuts européens

By www.touwensa.net septembre 18, 2015 463

Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI

Sans forcer son talent et avec un Di Maria intenable, le PSG s’est imposé face à Malmö (2-0) au Parc des Princes lors de la première journée de la phase de groupes de Ligue des champions.

Pas de retard à l’allumage pour le PSG en Ligue des champions. Contrairement à l’an passé où il avait perdu bêtement deux points en route à Amsterdam (1-1), le club de la capitale a parfaitement démarré sa compagne européenne en disposant de Malmö (2-0) au Parc des Princes.
 

Pas de mauvaise surprise
 

Dans un groupe piégeux avec le Real Madrid en principal concurrent et le Shakhtar Donetsk en poil à gratter, Paris n’avait pas le droit de manquer ce premier virage face au supposé plus faible adversaire du groupe. «Ce match peut conditionner le reste de notre parcours», avait d’ailleurs martelé Laurent Blanc la veille. Le coach parisien a été entendu. Avec un succès logique face au club formateur de Zlatan Ibrahimovic. Sérieux, appliqué, le PSG, emmené pour la première fois de la saison par le trio Cavani-Ibrahimovic-Di Maria aurait même pu s’imposer plus largement sans un cruel manque d’efficacité et sans quelques interventions bien senties du portier adverse. Mais l’essentiel est ailleurs…
 

Une entame de match canon
 

Il ne fallait en tout cas pas arriver en retard Porte de Saint-Cloud. Désireux d’affirmer très vite ses hautes ambitions en C1, le PSG mettait à peine quatre minutes à déflorer le tableau d’affichage. Avec Di Maria à la conclusion sur une frappe enroulée dans la lucarne opposée malgré l’angle fermé. Une entame idéale. Un sérieux coup de froid pour la forte colonie suédoise qui avait fait le déplacement dans la capitale. Dans sa toute nouvelle tenue sombre, appelée Nike Dark light, le PSG en faisait dès lors très rapidement voir de toutes les couleurs aux joueurs de Malmö, limités, étouffés et très timides. Une domination outrageuse (plus de 75% de possession de balle !) que Paris ne parvenait pas à faire fructifier rapidement. Par manque de réalisme. A l’image d’un Ibrahimovic peu en verve devant le but malgré d’innombrables opportunités (15e, 16e, 19e, 20e, 42e). Légèrement bousculé au retour des vestiaires par des Suédois moins complexés, le PSG en remettait alors une couche. Si Di Maria (52e) et Maxwell (59e) se heurtaient à Wiland, Cavani, auteur de 14 buts sur ses 12 derniers matches de Ligue 1, permettait finalement à Paris de se mettre à l’abri d’une tête parfaitement smashée (61e). Outre deux énormes parades du portier suédois devant Cavani (63e) et David Luiz (68e), et un but refusé à Lavezzi dans le temps additionnel, la fin du match, gérée tranquillement par les Parisiens était surtout marquée par la sortie de l’icône de Malmö, sous l’ovation appuyée du public à un quart d’heure de la fin.
 

Ibrahimovic peu en réussite, Di Maria lumineux
 

Le numéro 10 parisien, de retour après avoir été ménagé contre Bordeaux, aura connu des retrouvailles mitigées avec son club de cœur. Souvent pris au piège du hors-jeu, Ibrahimovic a beaucoup tenté. Sans réussite. La faute notamment à un manque de spontanéité. Sa subtile déviation en aile de pigeon a tout de même offert le deuxième but à Cavani. Si «Ibra» n’a pas brillé, Di Maria a lui crevé l’écran. Vif, percutant, très en jambes, l’Argentin n’a pas simplement montré la voie. Il a été le véritable détonateur du PSG. Dans tous les bons coups. Avec des caviars non exploités par ses partenaires et des accélérations dévastatrices. C’est simple, quasiment tous les ballons dangereux sont passés par lui, avec un jeu parisien penchant énormément à droite. Sa sortie à la 85e minute a été saluée comme il se doit par le public du Parc des Princes. Une standing ovation méritée.
 

Quant à Trapp, attendu au tournant après sa soirée cauchemardesque vendredi dernier, il devra patienter avant de se faire «pardonner». Le portier allemand n’a strictement rien eu à faire hormis une frappe de Djurdjic captée sereinement (79e). On notera tout de même ce murmure qui a parcouru l’enceinte du Parc au moment où l’ancien de Francfort a tardé à relancer malgré le pressing d’un attaquant adverse (83e). Mais cette fois-ci, comme l’espérait Laurent Blanc, Trapp n’a pas failli…
 

 

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