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Touwensa-Tabarka (Mokhtar TRIKI)
Notre invitée cette fois-ci est une maman de deux enfants, diplômée mais n’est pas encore recrutée. Elle n’est pas restée bras croisés, elle s’est inscrite à l’association « oxygène » pour la recherche scientifique sur l’environnement et le développement durable et suit une formation au sein du groupe de réflexion encadré par notre ami artiste photographe M. Moncef El Fliti. Mme Latifa n’a pas suivie de stage avec le PNUD mais elle travaille en autodidacte sur un sujet qui lui pèse sur le cœur : Le pré enfance en ce début du troisième millénaire.
Nous l’avons croisée à la Maison de la Culture de Tabarka à l’occasion de la conférence du manche dernier sur « La violence ou la culture du dialogue » où elle était un élément et un dynamo de cette rencontre avec ses interventions bien réfléchies et très brillantes. Elle a profité de nous exposer quelques idées et sa vision pour une éducation rénovée et révolutionnaire des petits avant l’âge scolaire. Elle n’a pas manqué de répondre à Touwensa à cœur ouvert et avec son sourire habituel. Entretien :
=Touwensa : C’est quoi votre projet ?
+Latifa Goudari : D’abord merci pour votre invitation et pour l’encouragement au groupe de réflexion « Oxygène ». Il s’agit de structures d’accueil réservées aux enfants âgés de 2 à 5 ans. Ils offrent un accueil régulier avec une amplitude d’ouverture correspondant aux horaires pratiqués par l’école maternelle ou à ceux d’une crèche collective.
=quelle est votre mission dans ce projet ?
+L. G : Notre projet a pour mission d’accueillir, protéger et éduquer des jeunes de l’enfance à la vie scolaire. Il offre un cadre stable, éducatif et protecteur favorisant le maintien des liens fraternels dans le respect de leur histoire familiale, pour se construire et devenir des jeunes autonomes capables de trouver leur place à l’école primaire.
=Vous donnez une importance à l’accueil familial, y a-t-il une explication ?
+Notre projet s’appuie sur un accueil de type familial et répond aux besoins des enfants, une prise en charge par des professionnels engagés, dans des établissements ouverts sur leur environnement et agissant dans le cadre institutionnel.
=Vous attendez quoi pour lancer ce projet ambitieux ?
+Le financement. C’est projet réalisable avec le soutien des banques ou la contribution des investisseurs dans le cadre de travail d’équipe ou de partenariat. Je tends la main aux gens de bonne volonté pour favoriser d’abord une éducation enfantine saine et de créer quelques postes d’emploi pourquoi pas.
Entretien conduit par Mokhtar TRIKI
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