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Touwensa (Agences). Mokhtar TRIKI
LE LIVE - Le célèbre violoniste français, fondateur et programmateur du Festival de Pâques d'Aix-en-Provence, revient pour le Live-Le Figaro sur la création de la manifestation et son dernier album, Distant Light.
Il n'est pas donné à tout le monde d'être trentenaire, violoniste de renom et cofondateur d'un festival de musique classique jeune, mais en passe de devenir un incontournable de la vie musicale française. Ce triplé impressionnant, Renaud Capuçon l'a pourtant réussi. Le musicien est à l'origine du Festival de Pâques, fondé en 2013 à Aix-en-Provence et dont il est également programmateur et interprète. Un goût de l'éclectisme que l'artiste confirme sans surprise au Live-Le Figaro: «J'aime les choses qui vont dans plusieurs directions.»
Un goût de la diversité qui s'illustre dans la multiplication de ses champs d'activités, mais se retrouve aussi dans la programmation de cette seconde édition de la manifestation, organisée du 14 au 27 avril. Avec le parti pris de «ne pas mettre une seule thématique en avant», à l'inverse de tant d'autres festivals, il prend le pari de pérenniser l'évènement pour en faire «quelque chose d'exceptionnel». Rien de moins...
«C'est une histoire à trois têtes», rappelle encore Renaud Capuçon. Associé au mécénat du Crédit Mutuel-CIC, «exceptionnel dans le monde d'aujourd'hui», et à Dominique Bluzet, directeur du Grand Théâtre de Provence, le violoniste aime «cette idée qu'il n'y a pas d'un côté les grands», puis les autres: «on a forcément dans sa vie des carrières et des évolutions différentes. Ce qui compte dans ce festival ce sont les talents», clame l'organisateur.
Côté personnel, Renaud Capuçon vient aussi de s'offrir une première incursion discographique dans l'univers des concertos de Bach - qu'il interprétera d'ailleurs lors du festival - avec les opus BWV 1041 et 1042. Il a choisi de les faire dialoguer, à trois siècles d'intervalle, avec un autre concerto du compositeur contemporain Peteris Vasks: Distant Light. Un grand écart qui illustre une fois de plus l'éclectisme de son répertoire. Mais constitue aussi un grand pas pour cet amoureux de Bach, qui a choisi de jouer au Live-Le Figaro l'Allemande extraite de sa deuxième partita. «J'ai toujours joué Bach chez moi. Mais je n'avais pas passé le cap de le jouer en public», confie le musicien. «C'est quelque chose qui ne me faisait, non pas peur, mais qui m'intimidait beaucoup.»
Peur de cet «alpha et oméga»? «C'était surtout la sérénité qui me manquait», analyse Capuçon. «Après la naissance de mon fils, je me suis rendu compte que mon alpha et mon oméga était dans mes bras. Cela a été une sorte de déclic.» Au même titre que la création du festival d'Aix-en-Provence, qui devrait prendre son envol au fil de cette seconde édition à l'affiche prestigieuse, où jeunes talents et légendes du classique dialogueront en harmonie.
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