Poésie : « Quelque peu au-delà de la mort » de Moez Akaïchi

Tabarka :  Touwensa –Ali Zouaoui

« Quelque peu au-delà de la mort ».. Dans la préface dédiée aux martyrs, nous lisons : « Infimes, sont ces créatures qui piétinent les sangs des montagnes ». Quel contraste entre les signes infinitésimaux et les cimes inexpugnables !

Notre ami a, derechef, situé le contexte de ses joutes, décrivant la disette et le marasme qui nous enchaînent : « Notre Printemps Arabe est sans eau, sans roses et sans lys ».

 

Il déclare, avec un sourire à la commissure des lèvres qui en dit long sur la profondeur du constat : « Je délire, rêvasse et brigue le nuage escompté et impossible ». Sur un ton solennel, il nous décrit l’impact des balles dans : « Des tirs derrière la porte ».

 

Les assassinats lâches, perpétrés, dans un pays qui se cherche et se construit. Plus loin, Monsieur Akaïchi, déclare : « Au bord de l’eau, comme le feu, nous sommes des rivaux amis qui s’entretuent ». Il nous prodigue, dans le même temps, un conseil et nous incite à prendre soin du pays : « Mon pays vivra si on le met à l’abri des voleurs ».
 

Ali Zouaoui (Tabarka)




 

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