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Deux sujets, deux articles, deux points de vue.
Commençons avec le courriel de Jacques, de Verrines-sous-Celle, qui met tout le monde à la baguette.
« La directrice de l'école de musique du Pays mellois nous explique qu'il est possible de pratiquer la musique sans connaître le solfège (*). Oui, mais lorsque l'on est tout seul. Si l'on joue en groupe, il faut bien se plier à des lois pour que tout le monde pratique le même langage. Personnellement, j'ai débuté à la feuille et j'ai utilisé plusieurs instruments. Cependant, lorsque j'ai joué en orchestre, j'en ai énormément souffert.
Alors, s'il est possible de jouer sans apprendre le solfège, pourquoi créer une école qui coûte très cher à chaque citoyen ? Les débats houleux à chaque assemblée budgétaire du syndicat mixte du Pays mellois le prouvent. D'ailleurs, si l'on privilégie la musique, pourquoi ne pas penser à des écoles de peinture, sculpture ou autres ?
Grâce à cette charmante initiative, on a tiré un trait sur la plupart de nos harmonies et fanfares municipales qui étaient un excellent vivier. »
Tous feux éteints
« Prune » est moins tonitruante. Et pour cause. Elle nous écrit, comme d'autres avant elle, pour raconter les douces nuits du vieux Sainte-Pezenne. Où l'éclairage municipal est coupé dès 1 h du matin.
« Habitante depuis presque dix ans, j'applaudis cette belle initiative ! A une époque où les politiques et leurs services ont tendance à gaspiller si facilement l'argent qui ne leur appartient pas, cette initiative tendrait à prouver le contraire […]. Ensuite, je suis une couche-tard. Quelle n'a pas été ma surprise, en sortant dans le jardin avant le coucher, de ne plus être agressée par les lampes de la rue ! J'ai été surprise de cette douceur nocturne où il fait maintenant bon à rester dans le jardin, dans le noir, à regarder les étoiles avant d'aller se coucher.
Maintenant que j'y ai goûté, je serai partisane que l'extinction avance en heure pendant l'été, vers 22 h ou 23 h, afin de pouvoir en profiter plus longuement sans attendre des heures trop tardives […]. »
