Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI

La star est visée par un nouveau dérapage de Jean-Marie Le Pen. Le "Frenchy" qui s'attaque à Facebook. Chaque jour, le meilleur (et le pire) du web...

De Yannick Noah ou de Patrick Bruel, Jean-Marie Le Pen veut en faire "une fournée la prochaine fois". C'est ce qu'il a lancé dans sa chronique dominicale mise en ligne sur le site du Front national (voir notre article d'hier). Avec le succès grandissant du vote FN, ces stars ont affirmé ne plus vouloir plus chanter dans les villes remportées par le parti créé par Jean-Marie Le Pen, voire en France.

La phrase a choqué jusque dans les rangs du FN, qui a retiré la vidéo de son site. Et c'est une première : même sa fille Marine Le Pen a parlé de "faute politique". Dimanche soir, Patrick Bruel, de confession juive, n'a pu s'empêcher de réagir. Il l'a fait via les réseaux sociaux. Sur Twitter, il a écrit : "J.M.Le Pen récidive Avait-il besoin de nous rappeler son vrai visage et celui du FN #xénophobe #raciste #antisémite #nausée". Son message a été relayé près de 3 300 fois.

Sur Facebook, le comédien a été forcément plus long : "Je ne suis même pas triste pour moi. Les délires et les provocations de cet individu ne m'atteignent plus depuis longtemps. Il ne fait que montrer une fois de plus son vrai visage et celui du FN. Non je suis triste pour la mémoire de plus de six millions de gens. Triste pour une République qui se bat pour imposer ses valeurs depuis la Libération et qui perd ses repères. Triste que tant de français ne veuillent pas se souvenir que le Front National est né d'Ordre Nouveau, parti nationaliste d'extrême droite xénophobe, antisémite habituellement classé dans le courant néo fasciste. Triste enfin que certains ne soient pas tristes ce matin. La nausée..."

Le Facebook junior made in France

Les enfants ont leur Facebook à eux. L'application Maxi 18, lancée en mai, est un réseau social pour les jeunes âgés de 7 à 17 ans. Elle a été conçue par la société toulousaine Ynover Média pour combler un manque. "Vu que Facebook n'intègre pas les jeunes de moins de 13 ans, nous avons pensé à la création d'une application, entièrement gratuite, dédiée aux enfants. Il s'agit d'un espace, reprenant le concept de Facebook, où ils peuvent s'amuser et discuter entre eux", a expliqué sur ladepeche.fr Julien Coquenas, le responsable éditorial.

Pour rassurer les parents, Ynover Média a intégré "un programme qui vérifie le vocabulaire employé entre utilisateurs afin d'éviter les insultes ou les moqueries". Papa et maman peuvent aussi tout savoir des conversations de leurs chérubins et des commentaires y afférents. Enfin, Maxi 18 contrôle les nouveaux profils "avec des selfies privés pour connaître le visage de ces personnes". Pour Ynover Média, Maxi 18 est une façon pour la nouvelle génération de s'initier au web. Avant d'être traduit en anglais et en espagnol, le réseau social Maxi 18 veut conquérir la France et espère à la rentrée scolaire atteindre les 10 000 utilisateurs.

 

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