La chanteuse de Born to Die a fait mieux que Madonna qui, en 2012, avait déçu ses fans en jouant une petite demi-heure à l'Olympia. Elle a tout simplement annulé son concert, prévu au Trianon et organisé par Virgin Radio.
 

Deux heures d'attente
 

19h30: le Trianon commence à se remplir. Au carré VIP, Emmanuelle Seigner, Benjamin Siksou ou Yseult de la Nouvelle Star s'installent tranquillement. Dans la fosse, les fans attendent patiemment Lana Del Rey, qui a déjà donné un concert la veille à Rock en Seine. Les conversations se déroulent tranquillement autour d'un verre. Côté scène, tout semble en place: un piano, une batterie, des micros installés et un écran sur lequel la chanteuse devrait diffuser ses célèbres vidéos d'ambiance. Logique pour l'artiste, qui s'est faite connaître avec le clip de Video Games.
 

20h30: le public commence à s'impatienter. Le concert, prévu à 20 heures, ne commence toujours pas et l'attente s'éternise. Les premiers à élever la voix sont avant tout des enthousiastes impatients, qui crient des messages d'amour. Dans le public, on commence à parler de «caprice» de la part de celle qui a tout d'une diva. Ses fans ont été habitués à des prestations en demi-teinte: lors de son premier concert parisien et en pleine hype, la chanteuse avait déçu avec une prestation de 35 minutes, jugée bien trop courte. À partir de 21 heures, de nombreuses personnes huent, sifflent et les VIP, lucides ou mieux informés, quittent la salle au fur et à mesure. Dans la fosse, l'angoisse augmente: se pourrait-il que l'événement tant attendu n'ait pas lieu? L'ambiance se dégrade et le public menace de partir. Les rumeurs commencent à courir: Lana Del Rey ne chantera pas.