Clôture du Festival International de Tabarka : Dorra Bchir : Beauté et qualité

Tabarka :  Touwensa (Mokhtar TRIKI)

La soirée de clôture du Festival International de Tabarka fut signée par la vedette de la chanson contemporaine tunisienne Dorra Bchir samedi 30 août 2014 en présence de sa troupe lumineuse conduite par le maestro Foued Aouini. Elle nous a offert un concert coloré avec sa voix superbe, de très belles mélodies dans des rythmes soutenus, des chansons originales emplies d’émotion et d’humour, pour accompagner un message fort : le respect de la vie et la protection des peuples.

On est sorti ému de ce spectacle musical plein d’énergie, enthousiaste et convaincu… « Touche pas à mon pays ! » est un hymne à la vie, un appel à l’exigence et à la conscience de chacun, grands et petits. Un spectacle proposé dans le cadre du « défi contre le terrorisme » lancé par la Direction du Festival de Tabarka, invite en chansons les jeunes et les adultes à relever ce défi.
 

Le programme de la soirée était varié et on a chaviré avec les grands tubes de la musique arabe et maghrébine à l’instar d’Om Kalthoum dans « Ya msaharni », et « Al Atlel », elle a chanté aussi Amina Fakhet, Abdel Halim Hafedh puis un superbe cocktail tunisien pour nous rappeler les beaux jours de notre regrettée Saliha à l’occasion de son centenaire. Des variétés maghrébines dédiées à nos voisins algériens et marocains. Dorra Bchir n’a pas oublié ses tubes et nous a joué « Bir Mater » et « Azzem »… Plus romanesque que romantique, Dorra Bchir nous a fait largement profiter de ses talents de créatrice, pour le plus grand plaisir de ses admirateurs. Au-delà de la très belle qualité de sa voix, elle a un grand amour pour la musique et cette facilité de chant et de rythme propre à tout le public.
 

Une soirée musicale rare et délicate, placée sous les signes conjoints de la beauté et de la qualité. Elle a chanté dans la nuit un amour auquel elle ne peut renoncer. Qu’elles disent la douleur ou l’espoir, les mélodies sont raffinées et les paroles poétiques. Avec pour complice et pour partenaire l’excellent organiste Foued Aouini, Dorra Bchir y brillait de mille feux avec une présence et un charme fou ; Elle chantait, la voix était ample et aisée, dansait et jouait avec bonheur et légèreté. Elle a donné toute sa passion et son talent aux mélodies arabes.
 

A chaud :
 

Salah Jridi (agent bibliothécaire) : «  Avec Dorra Bchir, c’était frais, c’est bon, ça chante et c’est univers ».
 

Nawfel Ayadi (musicien) : « Être musicien, c’est aussi varier les plaisirs, comme dans la vraie vie. Avec Dorra Bchir la variété musicale est vécue avec enchantement ».
 

Tarek Jemai (Artiste plasticien) : «  Je garde toujours un œil et une nostalgie du côté de la recherche musicale populaire. Avec Dorra, je les ai vécu lors de cette belle soirée clôturale ».
 

Anis Chaabni (Associatif) : «  Une voix toute tracée car tout son enfance a baigné dans une ambiance très musicale. Merci Dorra pour ce spectacle haut de couleur et d’élégance ».
 

Propos recueillis par Mokhtar TRIKI


 

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