Ça y est, c’est parti pour une nouvelle édition du jazz avec une conception riche d’activités et pleine d’émotions pour toucher tout le public qui a tant attendu ces moments de joie et de bonheur. Tabarka Jazz ‘Village va nous accompagner à partir de ce samedi 6 et jusqu’au 13 de ce premier mois automnal mêlant figures incontournables et artistes émergents, cette édition est riche en créations inédites, une rencontre de tous les arts, de la musique du Jazz et du dialogue. Et comme c’est dit sur le dépliant programme de cette année « La musique Jazz a dépassé les frontières de la musique pour rayonner et inspirer tous les arts : danse, cinéma, photographie… qui se sont conjugués au rythme du Jazz ».
 

Voici par ailleurs les ingrédients du Jazz’ village 2014  : Une exposition de photos des grands jazzmen dénommée « Expressions » ; « moments de jazz » sur la scène du Jazz ‘Village avec plusieurs concerts journaliers (en plus de la scène du festival off) ; des jam-sessions animées par des artistes locaux ; des master class avec possibilité pour tous d’apprendre avec des qualifiés ; ciné jazz avec des projections de Jazz films ; une bibliothèque de plage pour bronzer malin ou une sorte de réconciliation du tunisien estivant avec le livre en lui prêtant pour lecture pendant la journée et même la soirée ; une exposition d’instruments de jazz ; des spectacles de peinture en live sur le thème du jazz « Live paint » et un espace dédié aux enfants « Kids Jazz Festival ».
 

Musica Tutti.
 

En guise d’ouverture du Jazz ‘Village, un évènement inédit, un spectacle envoutant a été conçu par Riadh El Fehri et son conservatoire. Exceptionnel de part son thème, ses participants et son lieu. Une épopée du jazz, jouée et interprétée par des enfants, des jeunes et des artistes s’est fait exclusivement en bord de mer et au crépuscule.
 

Ce festival, en s’employant à redonner des couleurs radieuses à un genre musical en mutation et à ses artistes, lui offre chaque année une nouvelle vie.
 

A chaud :
 

Moncef El Fliti (Artiste photographe) : Je me réjoui du retour du Jazz et je félicite Mme Karboul, Ministre du Tourisme qui s’est déplacée cette fois-ci à l’heure pour donner le coup d’envoi de cette édition dans sa nouvelle conception Jazz ‘Village qui n’a pas dépassé le niveau de l’animation avec des amateurs. Tout est à revoir.
 

Faouzi Gharbi (Banquier) : « Il y a des hauts et des bas dans cette nouvelle édition. Si les spectacles sur scène se sont bien déroulés, le public n’a pas bien profité des ateliers,  c était un peu le désordre. Quel dommage ! »
 

Slim Brirmi (Professeur) : « Sincèrement je m’attendais à mieux. Où sont passés les organisateurs locaux pour maîtriser le désordre de la foule ? Il faut repenser le festival et un retour au berceau est quasi nécessaire. »
 

 Salah Jridi (Agent bibliothécaire) : « Le jazz n’est pas mort à Tabarka mais il faut revoir sa date et ses espaces et améliorer son contenu en invitant des jazz mens de taille à l’instar des années soixante dix par exemple. Je félicite les organisateurs pour le retour de cette édition bien qu’elle est un peu tardive et comme dit le proverbe « mieux tard que jamais ».
 

Propos recueillis par Mokhtar TRIKI