Les couleurs de la joie

Touwensa- Notre Association a pu organiser le Festival des Couleurs dont elle a parlé dans sa livraison précédente. Il faut reconnaître, tout de même, que ce n'était pas une mince affaire ou une partie de plaisir. Les maigres ressources et les moyens de bord expliquent quelques ratés. Fort heureusement, le défi a été relevé et nous avons été fidèles à la parole donnée. Dans ce contexte, nous ne pouvons que saluer le courage des élèves qui ont joué leur rôle de coordinateurs. Filles et garçons, mus par la joie de vivre, ont mené à bien leur mission. Ils nous ont donné une leçon formidable de pallier à la sénescence dans laquelle se trouvent plongés, la mort dans l'âme, les habitants de la Cité du Corail.

Que toutes les personnes, réceptives de notre message, puissent trouver nos remerciements les plus sincères, notamment, Karim et Khabil qui ont été de la partie et nous ont permis d'utiliser leur espace, sans réticence aucune. Des parents, tous âges confondus, ont accompagné leurs enfants et ont participé, avec grâce et volupté, à la liesse de ceux qui ont voulu remédier au spleen et au stress. C'est la race des bâtisseurs optimistes, à encourager. Ceux qui ont voulu insuffler un esprit dynamique à une ville touristique, devenue citée dortoir.
 

Et en dépit des caprices du temps et du ciel maussade, la musique était au rendez-vous à la petite plage dont les vagues douces et successives procuraient, le temps d'un après-midi, fugace et animé, un brin de fraîcheur et de nostalgie. Quelle splendeur et quel bonheur! Lorsque la bonne volonté assure les résultats escomptés.
 

Bien entendu, ce Festival des Couleurs, n'est pas du goût de tout le monde. Il y a toujours des personnes allergiques à la bonne humeur qui se livrent à des critiques, pour la critique. Rien ne leur convient. Ces détracteurs aux sombres desseins, ne font qu'augmenter notre détermination d'un cran. Cette engeance qui fût constipée, des lustres durant, se laisse inspirer par la diarrhée qui ne cesse d'inonder la scène depuis un moment et dont on subodore les relents nauséabonds d'une pensée binaire et négationniste.
 

 Zouaoui Ali ben Amor.
 

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