London Grammar conjugue pop, jeunesse et succès : HOME CULTURE LE LIVE

By Touwensa (Agences). Mokhtar TRIKI. septembre 29, 2013 670

Touwensa (Agences). Mokhtar TRIKI

Par Olivier Nuc, Blandine Le Cain

(Agences) - Les airs évanescents du trio, portés par la voix envoûtante de la chanteuse, ont déjà conquis le public et ont offert à leur premier album, If You Wait, une place à côté des grands dans les classements. Avant leur tournée française du 9 au 20 octobre, ils ont branché leurs micros pour Le Live.

Au départ, ce sont juste des copains de fac. Mais l'amitié académique a laissé place au succès musical. Et si les trois Britanniques de London Grammar, la vingtaine à peine dépassée, se connaissent depuis un moment, ils n'ont pas mis longtemps à se faire une place dans la sphère pop-rock. If You Wait, leur premier album sorti en septembre, est déjà numéro deux en Grande-Bretagne, juste derrière les Arctic Monkeys.

Tout en venant du Royaume-Uni, terre de la pop, les London Grammar se distinguent des classiques du genre avec un style assez épuré, un brin languissant. De quoi laisser résonner la voix profonde de la chanteuse, Hannah Reid, qui en impressionne plus d'un. «J'ai toujours chanté», raconte sans manières la jeune fille à l'occasion du Live Le Figaro. S'il lui est «arrivé d'écrire des chansons» quand elle était ado, la jeune femme avoue pourtant n'avoir jamais prévu de percer dans le domaine, jusqu'à ce que Daniel lui propose d'être dans son groupe.

«Nous avons d'abord été amis, puis après ça a été la musique», raconte dans un français teinté d'anglais le guitariste, Dot Major. Ces débuts sans prétention les ont très vite menés vers le public, qui ne cesse de grossir devant ces jeunes artistes aux airs de grands. Le musicien, dont la mère est française, semble d'ailleurs presque dépassé par le succès rapide du groupe. «C'est bouleversant. Mais c'est bien, c'est tout ce dont on a rêvé», confesse-t-il.

Après avoir arpenté les scènes britanniques et européennes, le trio revient poser ses amplis en France. Un moyen de relâcher un peu la pression après le démarrage sur les chapeaux de roue outre-manche. «Dans nos concerts à Londres, ou dans tout le Royaume-Uni, il y avait beaucoup de pression», explique Hannah. Pas facile d'être un groupe qui monte au pays des Clash et des Beatles. Les trois acolytes se réjouissent donc de leur tournée de trois mois à venir. D'autant que ces Londoniens sont un peu comme chez eux dans l'Hexagone. «Paris, c'est presque une deuxième maison», se réjouit Dot.

 

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