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En 1972, David Bowie se teint les cheveux en rouge et n'hésite pas à porter des costumes outranciers, participant ainsi à l'émergence du glam rock. Ici, son costume de « Starman », porté pour son personnage de Ziggy Stardust, cette même année, et présenté lors d'une exposition à Londres le 20 mars 2013.
Un caméléon. Ce fut le cliché récurrent qui accompagna la carrière de David Bowie. Ses laudateurs louaient une rock star qui savait se réinventer en permanence, à la manière de Bob Dylan, auquel Bowie rendit hommage dès l’album Hunky Dory (1971) ; ses détracteurs, infiniment moins nombreux, critiquaient pour leur part un opportuniste.
Comme toute « personne profondément superficielle », selon l’expression d’Andy Warhol, ce dandy soignait autant le son que l’image, sa garde-robe que ses chansons. Il suffit de réécouter sa déroutante discographie pour s’en convaincre, constat qu’on ne peut établir pour ses innombrables héritiers – qui vont, dans le pire des cas, des nouveaux romantiques des années 1980 à Lady Gaga en passant, fatalement, par Madonna.
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