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La première de cette dernière création de Mounir Argui et Cheikh Bidali aura lieu samedi 13 février 2016 à partir de 18 h à la Salle le Mondial – Tunis.
La question n’en finit pas d’être posée parfois avec entêtement : comment puiser dans notre patrimoine sans le trahir ? Mais dans le même temps, une autre question se dresse avec autant de soucis : devrait-on ressusciter quelque couleur patrimoniale et la laisser telle quelle au risque de présenter une copie désuète, dépassée par le facteur temps et donc grotesque sinon carrément indigeste ? C’est, en somme, le défi que rencontre souvent tout créateur tenté de revisiter le patrimoine tunisien.
Stambali !... Voici un genre plus d’une fois enterré, plus d’une fois exhumé, parfois avec brio, la plupart du temps mal abouti car mal réfléchi ou mal mis en scène. On s’en doute : une vraie gageure !
Et donc, le duo Mounir Ergui et Cheikh Bidali semble convaincu de sa conception et de sa vision des choses. Oui, cette musique dite nègre ne pourra que garder intacts sa caractéristique, ses rythmes et surtout ses instruments d’antan. Et de surcroît, toutes les techniques, tous les accessoires, tous les costumes et toutes les dispositions nécessaires seront mis en œuvre en vue d’agrémenter le spectacle d’une esthétique appropriée, misant en cela sur un éclairage de haute facture. La chorégraphie ne pouvant être à la traîne, la danse occupera une place prépondérante dans ledit spectacle et donnera la réplique à un chant tour à tour ancien et moderne. Enfin, dans un souci d’assurer à cette œuvre sa beauté audiovisuelle, une vidéo fera défiler certaines toiles de l’artiste-peintre Ammar Farhat qui a dû s’intéresser jadis au phénomène Stambali.
On en reparlera – et jugera – dans deux jours.
M.B.
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