Mais les journées ramadanesques de la lecture ne se sont pas cantonnées à la lecture en plein air. Ainsi, toutes les matinées, sur la terrasse du café, on a pu croiser des intellectuels qui discutaient le sort de la motivation à la lecture dans une ambiance bon enfant. Des expositions diverses ornaient les murs de ce café emblématique. Côté loisir, les fans du quatrième art ont veillé avec la pièce théâtrale de Jean Genet « Les Bonnes » réalisée par le talentueux Nawar Dhwiwi et jouée par les deux jeunes Fadoua Alayet et Syrine Hasnaoui et le public présent s’est chaviré de bonheur.

Au fil des premiers jours, le mercure était déjà monté d’un cran : sous un ciel dégagé, dans un espace improvisé en plein air une projection audio-visuelle a attiré l’attention des lecteurs car elle retrace toutes les activités de la Bibliothèque Publique de Tabarka in et off en collaboration avec les associations amies et les institutions scolaires rurales.

« A Tabarka, la lecture est une histoire d’amour » nous a témoigné M. Mohamed Jouabli, un fervent défenseur du livre et de la lecture qui ajoute plus loin « On a coutume de lire dans un espace fermé, et je me réjouis de consulter non seulement les livres mais aussi les journaux et les magazines tous genres confondus. Je ne peux qu’encourager les organisateurs de cette manifestation ramadanesque ».

Pour notre ami M. Slim Brirmi, professeur en vacances d’été déjà  « Cette manifestation vient combler un vide culturel avec une maison de culture presque fermée. Et bien que cette rencontre autour du livre et de la lecture soit courte dans le temps, J’enregistre mes satisfactions et mon bonheur pour la présence des lecteurs qui cherchent à joindre l’utile à l’agréable avec un programme que je ne peux que qualifier de savoureux et séculant ».

Et cette manifestation se poursuivra jusqu’au premier juillet avec beaucoup de soutien du tissu associatif, de la Délégation Régionale de la Culture de Jendouba et surtout des médias que nous remercions vivement.