Abir Nasraoui s’est fait remarquer par sa fort belle interprétation des chansons dites « Tarabiya » où l’auditoire est vite subjugué par la haute qualité de chant de cette interprète. Ce genre musical permet au public de s’envoler très loin vers un monde de rêve et d’imagination sur des rythmes envoûtants, ajoutés à une voix veloutée. Abir Nasraoui s’est toujours distinguée à travers ses recherches et projets artistiques, comme à travers l’album « Hayma » et les spectacles « Tango arabe » et « Dans le cœur du soufi. » Dans ces concerts, elle a adressé des messages d’amour et de paix à toute l’humanité. Quant à sa filiation avec Oum Kalthoum, elle remonte à ses débuts dans la musique, quand elle chantait Oum Kalthoum, mais aussi Ismahane et Mohamed Abdelwahab. Elle est revenue d’ailleurs à la Diva lorsqu’elle a joué le rôle de cette dernière dans une pièce théâtrale pour enfants qui a été présentée dans plusieurs capitales européennes et arabes. Cette même pièce sera reprise prochainement à Stockholm. Et pour rester avec Oum Kalthoum, Abir Nasraoui lui a rendu auparavant hommage à l’Institut du monde arabe, en 2001 et en 2008. Abir Nasraoui ne s’arrêtera pas seulement à ces concerts en hommage à Oum Kalthoum.

 

Encore et toujours

Dans son calendrier, elle se produira le 12 février à Bruxelles en compagnie de la troupe de Jazz belge « Hijaz. » Le 24 février, elle donnera un autre spectacle en compagnie des musiciens tunisiens Ahmed Jebali, au luth et Mohamed AbdelkaderHaj Kacem, aux percussions. Un spectacle où notre chanteuse présentera des extraits du patrimoine oriental et maghrébin, en plus de ses propres chansons. Quant aux 25 et 26 février, elle présentera l’opérette « Nejmet achark » « L’astre de l’Orient » qui raconte la vie d’Oum Kalthoum au profit des enfants immigrés syriens en Suède. Un grand attachement à Oum Kalthoum de la part de Abir Nasraoui, qui, nous l’espérons rendra hommage, du moins, à quelques chanteurs tunisiens de renon. Car les artistes du Moyen Orient n’ont jamais consacré des concerts entiers en hommage à l’un de nos grands chanteurs disparus. Car il se trouve parfois qu’ils n’en ont jamais entendu parler ! Alors, ne vaudrait-il pas mieux se tourner vers les artistes de son pays ?