Suite à l’annonce de l’animatrice de M6, qui souhaitait attaquer son ancien compagnon pour diffamation, Lilian Thuram a contre-attaqué hier.
 

"Si madame Le Marchand dépose effectivement plainte pour diffamation, nous serons obligés de répliquer et nous l'attaquerons également", confiait l'avocate de l’ex-champion du monde au Parisien. Depuis, Le Point s’est procuré les procès-verbaux des auditions de Karine et Lilian.
 

Pour rappel : l’animatrice déposait plainte le 4 septembre dernier pour violences conjugales. Plainte qu’elle a retirée ensuite. "Cette séparation se fait à ma demande. Dès le mois de juin, je lui ai dit que je voulais me séparer de lui... Il voulait que je parte vite pour soulager sa peine", a-t-elle déclaré au policier. Au lendemain du dépôt de la plainte, Lilian Thuram est convoqué pour donner sa version des faits.
 

"Depuis trois mois, Karine Le Marchand dit qu'elle veut me quitter parce que je ne suis pas un bon mari, pas un bon beau-père et que je ne la rassure pas financièrement. Pour la rassurer, elle m'a demandé de lui acheter un appartement : je n'ai pas trouvé sa demande très correcte, mais comme je l'aime, j'ai quand même décidé de le lui acheter", a-t-il expliqué.
 

Il reconnait également avoir demandé à Karine de quitter leur appartement. "Le Marchand s'installe donc à l'hôtel, toujours aux frais de Thuram [qui lui verse 20 000 euros]", note Le Point.
 

L’affaire aurait pris un autre tournant quand l’ancien sportif a découvert que Karine Le Marchand se serait glorifiée "de le quitter en obtenant un appartement dans le 16e", poursuit Le Point. C’est à ce moment-là que Lilian lui aurait annoncé la rupture définitive, et que Karine aurait répliqué par ce fameux texto, dévoilé par le footballeur sur le plateau du Grand Journal.
 

Le 3 septembre au soir, une dispute éclate entre les deux anciens compagnons, Karine Le Marchand accuse Lilian de "projetée à trois reprises contre le réfrigérateur" et de l’avoir attrapée par "la queue de cheval, occasionnant une douleur aux cervicales". De son côté, Lilian Thuram affirme l’avoir seulement "secouée par l'épaule".
 

Hier, Karine Le Marchand a confirmé dans un communiqué avoir subi des violences conjugales, ainsi que des  "examens médicaux judiciaires obligatoires réalisés par les services Médico-judiciaires de l’Hôtel-Dieu" démontrant "la réalité des violences ayant justifié une incapacité temporaire totale de travail".
 

Cependant, le rapport publié par Le Point indique "Aucune trace traumatique récente constatée sur le cuir chevelu ni sur l'épaule gauche, aucun trouble de l'équilibre"
 

Aux policiers qui l’ont interrogé sur les véritables raisons de cette séparation, Lilian Thuram a déclaré "Il y a trois mois, elle m'a signifié qu'elle voulait me quitter et qu'elle ne partirait pas sans rien".
 

La guerre est loin d’être terminée…