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On les appelle lolos, ‘’goungou mangou’’, “popo grosso”, airbags... Depuis la chanson ‘’Miss lolos’’, les gros seins ont giclé de leur réserve. Un vrai phénomène social. Mais les poitrines en ‘’pim’’ n’ont pas que des avantages.
Dans son quartier d’Abobo, Odile est surnommée «Miss lolos». Et quand on la voit, on comprend vite pourquoi. Avec sa poitrine remarquable, cette jeune femme a participé à des concours de «lolos». C’était après la sortie de la chanson ‘’Miss lolos’’ de Meiway. Le mouvement et l’ambiance sulfureuse créés par la chanson avaient suscité, ça et là, des concours magnifiant les femmes aux poitrines généreuses. Et c’est haut la main qu’Odile a été élue Miss lolos à Agboville.
Puis, elle a été 1ère dauphine à un autre concours du genre, à Abidjan. Ses ‘’popo grosso’’, Odile aime bien les mettre en valeur, lorsqu’elle s’habille. Elle privilégie les tenues échancrées. «Quand je fais coudre mes vêtements et que le couturier ne fait pas ressortir ma poitrine, je n’apprécie pas», dit-elle.
Lorsqu’elle passe dans la rue, la poitrine opulente d’Odile attire forcément le regard des hommes. Les plus téméraires n’hésitent pas à l’aborder ou à klaxonner (pour ceux qui sont à bord de leurs véhicules) pour lui faire des compliments. Voire plus… Comme cette histoire surréaliste. Après la publication des images d’Odile dans un journal, suite au concours «Miss lolos», un mec, tombé sous le charme de la poitrine de la jeune femme a décidé d’aller la voir. En vrai ! Mais il ne savait pas où habitait Odile. Et, comme par un heureux hasard, le vendeur de journaux (avec qui il discutait) lui indique le domicile de la jeune femme qui habitait non loin. L’homme se dirige vers la maison. Ce jour-là, Odile était là, avec sa sœur. Elle venait juste de prendre une douche et ne portait encore qu’un simple pagne noué autour de sa poitrine. «Ma sœur était d’ailleurs en train de me faire des reproches en me disant de m’habiller, car on ne sait jamais, quelqu’un pouvait entrer dans la cour. Et c’est justement au moment où on parlait de ça qu’on a vu le monsieur entrer dans la cour. Et il m’a surprise dans cette tenue… Il était tellement heureux de m’avoir vue qu’il m’a invitée à manger, à N’Dotré», raconte Odile.
Elles sont nombreuses, les femmes aux seins lourds qui ne cesseront de dire merci au professeur Awôlôwô de les avoir libérées d’un complexe. Car (on ne le dira jamais assez) avant la sortie de la chanson ‘’Miss lolos’’, la plupart d’entre elles vivaient avec des seins sévèrement étouffés sous leurs vêtements. A l’image de Dyana qui, en classe de Terminale, avait un réel souci avec ses lolos : «Je n’aimais pas ma poitrine. Je la trouvais trop encombrante», dit-elle. Dyana était même prête à subir une opération chirurgicale pour les réduire. «Mais une fois que j’ai commencé à fréquenter l’église, je me suis avisée de le faire. J’ai appris que Dieu m’a créée à son image. Il sait pourquoi Il m’a donné cette poitrine.»
Finalement, Dyana a fait de ses «lolos» un atout de charme et de séduction. «J’aimais bien attirer l’attention sur moi, en portant des tenues qui laissaient voir ma poitrine. Dans le quartier, les gens en parlaient. Dès que je sortais, en boîte par exemple, les gens mettaient la chanson ‘’Miss lolos’’ de Meiway pour me taquiner en me disant : «c’est ta chanson, viens danser, etc.»
Comme les autres femmes que la nature a dotée d’une poitrine explosive, D. K. n’en veut plus à Dieu de l’avoir faite telle qu’elle est. Si, à une époque, ses gros seins l’inquiétaient, ce n’est plus le cas aujourd’hui. «Il y a des hommes qui me font des compliments du genre : tu es au point, ta poitrine me ‘’fatigue’’… En général, ils m’abordent pour ça. Les hommes, ce qui leur plaît, ce sont les seins et les fesses. D’autres femmes ont de grosses fesses, moi, c’est les seins !», confie-t-elle. Avec son soutien-gorge de taille 105 A, on peut dire qu’elle en a à revendre. Et pour que ses lolos conservent leur fraîcheur d’origine, malgré les maternités, D.K. (mère de 3 enfants) a ses petites astuces. Elle utilise de l’argile verte, en raison de ses vertus raffermissantes.
Mais, comme en toutes choses, posséder des gros seins (ceux que le chanteur appelle les “goungou mangou’’), comporte des inconvénients. Quelques désagréments dans le quotidien de ces femmes. Par exemple, les difficultés pour dormir dans certaines positions. «Je ne peux pas me coucher sur le ventre. Dans cette position, j’ai du mal à respirer. Je suis donc obligée de me coucher sur le côté ou sur le dos», avoue Odile. Mais D.K. et Dyana, quant à elles, affirment ne pas avoir de souci à ce niveau. Elles arrivent à se coucher sans difficultés avec leur poitrine, dans toutes les positions.
L’autre inconvénient, c’est que presque tous les regards des mâles ne se portent que sur les seins débordants. Et la plupart des hommes ne se contentent pas de voir. D’abord, ils regardent, avec insistance. Puis, ils veulent aller au-delà. Mais souvent, juste pour satisfaire une curiosité, un vice. «Il y a des gens qui exagèrent, dit Dyana. Quand ils commencent à regarder ta poitrine, ils insistent et ça devient gênant».
Par ailleurs, la femme aux lolos ne peut pas s’habiller comme les autres. «Il y a des tenues que les autres femmes portent, mais qu’il nous est difficile de porter aussi. Par exemple, les body et tout ce qui est plaqué», fait remarquer Dyana. En plus, quand il s’agit de faire des choses qui nécessitent de grands mouvements, elles ont des problèmes. «Si je dois courir, je suis obligée d’attraper mes seins. Sinon, je souffre», dit Odile.
Un autre inconvénient avec de tels ‘’obus’’, c’est bien sûr la chaleur. Comme toutes parties du corps, les seins transpirent. Surtout, lorsqu’ils sont volumineux. Par contre, quand il fait frais, les lolos ont le don de tenir chaud. Une sorte de chauffage naturel que des hommes aiment bien d’ailleurs, en temps de grand froid.
Malgré le poids des gros seins, les femmes affirment qu’ils ne les empêchent pas d’exercer leurs activités. Dyana, par exemple, pratique des activités sportives (karaté, natation), au grand étonnement de ceux qui la voient la première fois. «On ne sent pas le poids des seins. Sauf, peut-être, si la femme est très mince et sa poitrine trop grosse…», nuance-t-elle.
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