Les fesses rondes font fureur

Boom

Rehausser son postérieur sans avoir recours au silicone: c’est la grande tendance du moment. Et les people n’y sont pas pour rien.

Ah, les filles des magazines et des sites Internet beauté! Elles n’ont pas fini de nous faire fantasmer. Mais après leurs poitrines généreuses, leurs lèvres pulpeuses, c’est avec leurs fesses rebondies qu’on essaie de rivaliser. Que ce soit celles de Nicki Minaj, de Kim Kardashian ou encore de Jennifer Lopez, la chanteuse-actrice qui tente actuellement un come-back, et qui a assuré – il y a quelques années déjà – son généreux postérieur pour 26 millions de francs.

Les Suissesses séduites

Résultat: la dernière tendance en matière de chirurgie esthétique est au «butt enhancement», comme on l’appelle aux Etats-Unis, autrement dit «rehaussement fessier». Une mode qui s'est exportée du Brésil, où le string est de rigueur sur les plages de Rio et de Salvador de Bahia. C’est là-bas, en effet, que s’est développé le Brazilian Butt Lift, une technique qui consiste à transférer des graisses de l’abdomen ou des hanches dans les fesses.

Bref, la chirurgie du postérieur n’est plus liée aux cultures latinos ou afro-américaines. «On a de plus en plus de demandes, confirme le Dr Pierre Quinodoz, chirurgien plastique à l’Hôpital de la Tour à Meyrin (GE). Mais, en Suisse, les femmes ne veulent pas des fesses à la Jennifer Lopez. Elles souhaitent juste quelque chose de galbé.» Autrement dit, légèrement rebondi et énergique. Même constat pour le Dr Serge Lê Huu, chirurgien plastique à Laclinic à Montreux: «Avant, la seule option pour ce type d’intervention, c’était les implants. Aujourd’hui, les femmes savent que l’on peut faire des injections de graisse et que cela n’entraîne pas de complications. Elles sont donc intéressées. Même si les rehaussements de postérieur restent loin derrière les demandes pour les augmentations mammaires», souligne-t-il.

Du 2 en 1

Les transferts de graisses permettent de faire d’une pierre deux coups. «D’une part, on supprime des zones disgracieuses grâce à la liposuccion, puis on améliore des contours en réinjectant la graisse après l’avoir centrifugée. C’est intéressant», remarque le Dr Quinodoz. Il faut toutefois savoir qu’une partie de cette graisse va à son tour disparaître. «En moyenne, il faut compter 50% de résorption dans les trois mois suivant l’intervention», précise le Dr Lê Huu. Par ailleurs, ce type d’opération est réservé à des femmes ayant quelques bourrelets.

 

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