Pour elle, ces derniers correspondent à « une fugue digitale de la réalité concrète, marquée par l’insécurité et la peur de l’abandon. » Pour la Hollandaise, explique ainsi Marie-Claire, le degré de bien-être des addicts aux selfies « serait basé sur le nombre de likes que leurs images génèrent. » Autrement dit, si l’un de vos amis poste un selfie, n’oubliez surtout pas de cliquer sur « J’aime », sous peine de lui gâcher sa journée.
 

L’étude de la psychologue va plus loin… Selon Christyntje Van Galagher, qui a interrogé 800 personnes accros aux selfies, « 83 % d’entre elles n’ont pas une vie sexuelle épanouie. » Foutaise, nous direz-vous ? Pas si sûr… D’après les statistiques délivrées par l’auteure de l’étude, un addict aux selfies postera 45 autoportraits par mois, et n’aura fait l’amour que deux fois pendant cette même période. Et les selfies seraient ainsi « une sorte d’appel au secours de la part de personnes qui ressentent un fort sentiment d’abandon. » On se met donc en valeur, on rit, on fait des grimaces devant notre Smartphone. Mais tout cela servirait simplement à cacher notre solitude…
 

De là à faire un lien avec la folie des selfies d’Amel Karboul, il n’y a qu’un pas… que nous ne ferons pas. Nous pouvons simplement conseiller à la ministre du Tourisme de prendre un peu de bon temps cet été !