Le mannequin Myla Dalbesio, nouveau visage de la campagne de lingerie Calvin Klein, est-elle sur le point de bousculer les standards de la mode ? Avec sa taille 40, la jeune femme prouve qu'une carrière dans le mannequinat n'est pas incompatible avec un corps normal.
 

Elle a un visage magnifique, des formes généreuses, et pourtant elle dérange. Car Myla Dalbesio refuse qu'on l'étiquette "plus-size", ce terme qu'on accole aux mannequins possédant un minimum de chair. Ce que s'est empressé de faire le Elle américain, suscitant un tollé sur le Web. Le magazine a souligné les défauts de la silhouette de Myla, qui possède pourtant un corps tout à fait normal.
 

Des médicaments à la junk food

Avant d'assumer ses rondeurs, Myla Dalbesio a tenté de faire carrière sur les podiums en se pliant aux normes en vigueur, à savoir une taille 34. Obsédée par la minceur, la jeune femme est tombée dans une spirale destructive. "Un jour, j'ai tout arrêté, comme ça. Vous touchez le fond et là... Je me souviens de ce moment, j'étais dans ma cuisine, à Brooklyn, j'étais avec mon mec et j'essayais de lui cacher tout ça. J'étais en train de cuisiner et je pensais à comment j'allais faire pour avoir une nouvelle ordonnance pour mes médicaments. Et puis, je n'ai plus jamais appelé mon médecin. Et je suis allée à l'autre extrême, je mangeais de la junk food tout le temps", a confié Myla Dalbesio à l'édition américaine du Elle - avant que le magazine ne critique ses courbes.

Une fois remise sur pied, le top a décidé de poursuivre sa carrière, sans pour autant suivre les diktats de la mode. Et ça a payé : Calvin Klein en a fait la star de sa campagne de lingerie. "Quand j'ai appris que j'avais le job, j'ai pleuré. Je ne suis peut-être pas la fille la plus grosse qui soit sur le marché, mais je suis certainement plus grosse que toutes celles qui ont collaboré avec la marque", remarque Myla, qui saura certainement rassurer de nombreuses femmes complexées par leur silhouette.