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Fréquence et les difficultés à atteindre l’orgasme, pratiques et les positions permettant de l’atteindre plus facilement, goût pour les orgasmes réels et le sexe virtuel… L’orgasme féminin n’aura plus aucun secret pour vous grâce à une enquête IFOP réalisée auprès de 1006 Françaises âgés de 18 ans et plus.
Les femmes et la jouissance : vaste sujet qui recèle de multiples mystères renforcés par un certain nombre de stéréotypes – voire une simple méconnaissance générale. D’où l’utilité du sondage réalisé par l’Ifop (Institut français d’opinion publique) à la demande du site de webcam porno Cam4 à l’occasion de la journée mondiale de l’orgasme sur “Les Françaises et l’orgasme”, dont les résultats viennent d’être publiés.
La “dysorgasmie” : un problème qui affecte les couples
Il ressort de cette étude que les femmes sont inégales face à la jouissance : si 93% d’entre elles ont déjà connu l’orgasme, elles ne sont que 32% a en avoir régulièrement. Elles doivent par ailleurs faire face à la dysorgasmie : une grande proportion de Françaises éprouve toujours de la difficulté à atteindre l’orgasme avec leur partenaire. Ainsi près de huit Françaises sexuellement actives sur dix admettent avoir eu des difficultés à jouir au cours des douze derniers mois. Cette inégalité n’est pas sans conséquences, car oui, la qualité de la vie sexuelle et sentimentale dépend de l’orgasme. La preuve : le degré de satisfaction des femmes à l’égard de leur vie sentimentale et sexuelle passe de 34% chez les femmes qui n’ont jamais eu d’orgasme à 96% chez celles qui parviennent à jouir “tous les jours ou presque”.
Une sexualité trop “phallocentrée”
Que faire, alors, pour satisfaire ce plaisir sexuel ? L’enquête y répond aussi, heureusement. Selon ses observation la sexualité en couple souffre d’être trop “phallocentrée”. La pénétration vaginale, de loin la pratique la plus fréquente – 83% des femmes la pratiquent “souvent” – n’est pas la plus efficace : elle ne permet qu’à 28% des femmes qui y ont recours à jouir “très facilement”. Cette technique ne fait pas le poids face à la double stimulation (vaginale et clitoridienne), qui permet à 38% des femmes de jouir, et au cunnilingus, qui en satisfait 30%. Le drame dans cette histoire, c’est que la prévalence de ces dernières techniques de coït dans la population sexuellement active est deux fois moins forte que la simple pénétration vaginale (40% contre 83%). Ce qui donne raison à la campagne “Osez le clito !” lancée par l’association Osez le féminisme en 2011. La journée mondiale de l’orgasme tombe opportunément un dimanche : l’occasion de creuser le sujet, et une invitation à le mettre en pratique.
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