L'hormone de l'amour ferait perdre du poids aux hommes

Une étude américaine de l'université d'Harvard montre que l'ocytocine de synthèse ("hormone de l'amour") permettrait de réduire l'appétit chez les hommes et favoriserait la combustion des graisses.

La prestigieuse université de médecine d'Harvard s'est penchée sur les propriétés de l'ocytocine, cette substance chimique aussi appelée "hormone de l'amour". Elle est notamment sécrétée durant l’allaitement et les rapports sexuels et est responsable des contractions lors de l’accouchement. Elle est en partie à la base de la création des liens affectifs entre les être humains, notamment entre une mère et son enfant.

Et bien selon une étude réalisée par des chercheurs d'Harvard et présentée prochainement au congrès annuel d'endocrinologie à San Diego (Californie), l'ocytocine permettrait également de réduire l'appétit chez l'homme.

Au cours de leur expérience, les scientifiques ont suivi 25 hommes: 12 étant en surpoids et 13 ayant un poids normal. Les participants ont été divisé en deux groupes: l'un testait un traitement à base d'ocytocine et l'autre un placebo, sans qu'aucun des groupes ne le sache. Le premier groupe se pulvérisait le spray d’ocytocine une fois dans chaque narine puis ils prenaient un petit déjeuner. Lors d'unn second test identique, les deux groupes ont échangé leurs traitements.

Les chercheurs ont alors remarqué que les participants avaient mangé les mêmes quantités de nourriture avant les deux différentes expériences (sous placebo ou ocytocine). La pulvérisation à l'ocytocine réduisait leur apport calorique en moyenne de 122 calories et leur apport en graisses baissait de neuf grammes lorsque les chercheurs comparaient l'alimentation des sujets après les deux petits déjeuners. L'ocytocine favorisait également la combustion des graisses pour produire de l'énergie.

"De plus amples recherches sont nécessaires, mais je pense que l'ocytocine est un traitement prometteur contre l'obésité et ses complications métaboliques", a expliqué Elizabeth Lawson, professeur-assistant à la Harvard Medical School de Boston et responsable de l'expérience.

 

 

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