L’intervention esthétique de trop pour la reine de beauté

Une mère de famille brésilienne de 28 ans est morte après une intervention esthétique censée faire disparaître ses «rides du sourire».

Elle était décrite par ses proches comme une femme vaniteuse, obsédée par son apparence.

Raquel Santos est devenue en quelques années l’une des reines de beauté les plus connues du Brésil. Et pour cause, la jeune femme de 28 ans écumait les concours dans l’espoir de remporter de nouvelles écharpes. Mais lundi, cette mère de deux enfants de 7 et 13 ans, a été victime de sa vanité selon ses proches. Après avoir subi une énième intervention esthétique, elle a succombé à une attaque cardiaque. Elle venait de se faire enlever les «rides du sourire». Selon des amis cités par le «Daily Mail», elle était «terrifiée à l’idée de mourir durant l’une de ses opérations, mais était esclave de sa vanité et s’infligeait toutes les procédures imaginables».

Une enquête sur sa mort a été ouverte, notamment parce que les produits utilisés sur elle seraient illégaux. Elle se serait fait entre autres injecter des médicaments servant normalement aux chevaux. Le Potenay, qui contient de la méphentermine, un stimulant cardio-respiratoire de plus en plus utilisé au Brésil par les culturistes pour gagner du muscle, soulève de nombreuses questions dans le pays. Autre fait troublant, le certificat de décès de la jeune femme aurait été mal rempli. Pour procéder à de nouveaux examens, ses funérailles ont été interrompues et son corps apporté à l’institut médico-légal.


"Elle était allée jusqu’à changer la couleur de sa peau"


Debora Azevedo, sa meilleure amie, a expliqué au site brésilien G1 que Raquel Santos était obsédée par la chirurgie. «Elle se lançait dans des procédures sans le dire à ses amis, pour que nous ne nous battions pas avec elle. Elle avait peur mais elle le faisait quand même pour être belle. Elle était allée jusqu’à changer la couleur de sa peau pour être plus bronzée. Elle était tellement vaniteuse. Elle s’entraînait religieusement, elle était accro au sport», a-t-elle expliqué.

Même son petit ami, Gilberto Azevedo était contre cette «passion dévastatrice». «Elle était fascinée par tout ça, le carnaval, le sport, elle voulait toujours plus, c’était non nécessaire et dangereux, a-t-il confié. Belle ou laide, elle était bien comme elle était. C’était une femme heureuse, amicale, pleine de rêves. Elle voulait juste devenir mannequin».

Pour son chirurgien, ce n’est pas la dernière intervention qui est la cause de sa mort. «C’était une procédure simple de deux minutes. Le problème, c’est qu’elle souffrait déjà de complications à cause de ce Potenay qu’elle s’injectait tous les jours, même le jour de son opération». Tel Narcisse, mort en observant son propre reflet, Raquel Santos, elle aussi, a succombé à son amour du paraître.

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