Bien réussir l'éclairage de la maison

Le salon, c’est l'endroit où l'on reçoit, où l'on se repose, où l’on regarde la télévision… Découvrez comment l'éclairer de manière adaptée.

Comme le salon est multifonction, il lui faut un éclairage doux et personnalisé. C'est une manière de mettre en valeur l'aménagement : ci-dessus, des spots à faisceau orientable sont montés sur des rails au plafond et s'ajoutent aux spots encastrés au sol et, sous la tablette murale, à une réglette de leds (Leroy Merlin).

Multipliez les points lumineux. Déprimant, le plafonnier en guise d’éclairage général. Misez plutôt sur des sources lumineuses ponctuelles, dirigées vers des zones précises, et déclinez-les à l’envi : lampadaires à côté des assises, suspensions au-dessus des tables, lampes à poser sur les consoles, luminaires à pince sur la bibliothèque, guirlande lumineuse le long d’un mur… Le but ? Mettre en lumière les diverses fonctions du séjour, créer des îlots d’intimité (en faisant d’un côté du canapé un coin lecture, par exemple) et souligner la déco. Alors oui, toute la pièce ne sera pas dans l’axe des différents faisceaux lumineux, mais tant mieux ! Car c’est en alternant ombre et lumière qu’on crée l’ambiance... Par contre, cette alternance ne doit pas être trop tranchée dans la chambre, sorte de pièce cocon donc à éclairer avec modération.

Optez pour un variateur. Avant d’acheter un luminaire, interrogez-vous sur le halo qu’il produit. Dirigé ou diffus ? Vers le haut ou vers le bas ? Pour cela, regardez la « tête » de l’objet : orientable pour éclairer une zone précise, dotée d’un abat-jour étroit (pour lire ou travailler) ou à large spectre (pour un éclairage d’ambiance), etc. La présence d’un variateur est un plus : cet interrupteur permet de moduler l’intensité lumineuse. On peut ainsi augmenter l’éclairage d’une suspension quand on passe à table avant de le diminuer en soirée pour tamiser l’ambiance. Le variateur peut être intégré au luminaire, fixé au mur ou prendre la forme d’une télécommande (« dimming kit sans fil », Philips Hue, 39,95 €).

Et pourquoi pas l’éclairage connecté ? Allumage et extinction, intensité lumineuse, couleur de la lumière : on peut piloter toutes les ampoules de la maison depuis un smartphone. Il suffit d’installer, sans câblage, un petit boîtier et une appli. Extra pour personnaliser l’ambiance des pièces à vivre (Philips Hue, 199 € le kit de démarrage ; « Lightify » d’Osram, 49 € le boîtier).

Choisir la bonne ampoule

    * Je mise sur les leds. Elles diffusent une lumière agréable, comparable à celle d’une incandescence. Plus chère à l’achat qu’une halogène (10 € contre 3 € en moyenne), la led dure beaucoup plus longtemps : 10 à 20 ans contre 2 ans. Sa longévité doit être d’au moins 15 000 heures.


    * Attention à l’angle de diffusion de la lumière, qui doit être supérieur à 280°. Les leds dont la base est revêtue d’un cache en plastique volumineux n’éclairent qu’au-dessus d’elles.


    * Je choisis une enveloppe dépolie pour une lumière plus douce. Les nouvelles leds claires à filaments ont un vif succès car elles ressemblent aux incandescentes. Mais gare à l’éblouissement, surtout sans abat-jour ; choisissez alors une puissance moindre.


    * J’oublie les watts. Pensez en lumens, qui expriment l’intensité lumineuse : 250 à 500 pour une lampe de chevet, 500 à 800 pour un lampadaire, 1000 au-dessus de la table de repas ou dans l’entrée.


    * Je regarde la température de couleur, donnée en kelvins : 2700 à 3000 K en général (blanc chaud), 2200 K pour une ambiance tamisée (blanc très chaud). Les blancs froids, de l’ordre de 4000 K, sont à réserver au garage et, éventuellement, au bureau.

 
Et dans les autres pièces ?

Essentiel, l’éclairage « technique » dans les autres pièces améliore notre confort lors de certaines activités : se déplacer, cuisiner, se maquiller, etc.

On mise sur les spots. A fixer au plafond, ces petits luminaires ronds diffusent une lumière puissante sans être éblouissante. Certains sont fixes, d’autres orientables. On en installe plusieurs par pièce, dans l’entrée, le couloir (un spot tous les 1,5 m environ), la salle de bains, le dressing, la cuisine et les toilettes. Le but : éliminer les zones d’ombre. La solution la plus discrète est d’encastrer les spots dans le faux plafond. Il existe aussi des systèmes de rails et de câbles basse tension en métal. Ceux-ci assurent, dans les longs couloirs notamment, une répartition homogène des points lumineux.

Un appoint dans la salle de bains.Un miroir mal éclairé et c’est la déprime assurée. L’antidote ? Installer une applique de chaque côté du miroir, afin d’éviter les ombres. La lumière doit être diffuse et uniforme, de couleur blanc chaud. A noter, il existe aussi des miroirs avec éclairage intégré (Ikea, Lapeyre, à partir de 39 €).

Dans la cuisine, je varie les sources. Il y faut un éclairage général de qualité, avec des spots ou une suspension à large spectre. Pensez aussi aux luminaires d’appoint au-dessus du plan de travail (appliques, spots ou réglettes), afin de préparer les repas sans être gêné. Choisissez des ampoules de couleur blanc neutre (environ 3000 k). Pour souligner les lignes des caissons hauts ou bas, on peut coller dessous des bandes souples de leds blanches ou colorées, télécommandées (« Déco flex » d’Osram ou « Lightstrip Plus » de Philips Hue, à partir de 79,95 € les 2 m). Effet déco garanti. Vous aménagez une nouvelle cuisine ? Tous les fabricants proposent des rangements avec éclairage led intégré : étagères ou crédences lumineuses, tiroirs qui s’éclairent quand on les ouvre… On a l’embarras du choix !

C’est quoi un va-et-vient ?

Ce circuit électrique permet d’éteindre et d’allumer un ou plusieurs luminaires à partir de deux interrupteurs. Le va-et-vient facilite la vie dans les pièces comportant deux entrées ; on installe alors un interrupteur à côté de chaque entrée. Dans un couloir ou une cage d’escalier, il est indispensable. Pas envie de casser les murs ? Optez pour des interrupteurs sans fil, faciles à installer. Ils fonctionnent avec des piles et communiquent entre eux par signal radio (pack Blyss chez Castorama, à partir de 31,90 €).

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