L’Algérie introduira une demande pour l’inscription du couscous au patrimoine mondial de l’UNESCO en mars prochain. C’est ce qu’a annoncé le 25 décembre le ministre algérien de la Culture en précisant que le dossier sera déposé au nom de tous les pays du Maghreb.
Au mois de mars prochain, l'Algérie déposera un dossier à l'Organisation des Nations unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) relatif à l'inscription du couscous à la liste du patrimoine immatériel mondial. C'est ce qu'a déclaré le 25 décembre Azzedine Mihoubi, le ministre algérien de la Culture, cité par l'Algérie Presse Service (APS), en affirmant que la demande sera déposée au nom de tous les pays maghrébins.
«Il est inutile de dire que le couscous est un plat partagé par l'ensemble des pays du Maghreb et même par des populations vivant au-delà de cette aire géographique et nous nous devons de protéger tout ce qui renvoie à notre patrimoine, de surcroît lorsque celui-ci est l'une des caractéristiques de nos voisins», a déclaré le ministre. À cet effet, «au nom des pays du Maghreb, l'Algérie présentera en mars prochain un dossier à l'UNESCO en vue d'inscrire le couscous comme patrimoine immatériel mondial», a-t-il encore annoncé.
C'est durant l'été 2016 que les Algériens ont annoncé leur intention de faire accéder ce repère de l'identité maghrébine à la reconnaissance mondiale, au même titre que le «washoku» japonais, ou «le repas gastronomique des Français».
Pour rappel, Alger a accueilli du 10 au 12 mai 2018 la première édition du Festival international du couscous, baptisé Couscoussi.
Le festival a réuni des chefs des trois pays maghrébins, d'Algérie, du Maroc et de la Tunisie, ainsi que d'Égypte, offrant l'occasion aux visiteurs de découvrir des dizaines de variétés de ce plat cuisinées sous leurs yeux.