Alors que l'État s'engage à ne pas céder ses institutions : des points d'interrogation entourent la cession de 31% de la part de la Tunisie dans "Mattel" en Mauritanie.

Alors que l'État s'engage à ne pas céder ses institutions : des points d'interrogation entourent la cession de 31% de la part de la Tunisie dans "Mattel" en Mauritanie. Alors que l'État s'engage à ne pas céder ses institutions : des points d'interrogation entourent la cession de 31% de la part de la Tunisie dans "Mattel" en Mauritanie.

Est-ce que la Tunisie a pris une décision concernant la cession de ses actions dans la société tuniso-mauritanienne "MATTEL" après l'approbation du conseil d'administration de Tunisie Telecom le 20 janvier 2020 ? Est-ce que cette décision est liée au conseil d'administration et est-ce que ce dernier se réfère aux recommandations du comité ministériel compétent à cet égard ?

Perplexité des observateurs

C'est ce qui retient l'attention des observateurs dans plusieurs médias étrangers. Des informations préliminaires confirment l'existence d'une transaction pour céder 31 % des actions à l'homme d'affaires mauritanien Ould Bouamatou, un homme d'affaires entouré de diverses suspicions financières et politiques.

Qu'en est-il de l'entreprise "MATTEL" ?

La société de télécommunications MATTEL a été créée en 2000, avec la Tunisie détenant 51 % des parts. Elle est dirigée par un Tunisien, Elyes Ben Sassi, et ses bénéfices en 2021 et 2022 ont dépassé les 10 millions de dollars, soit l'équivalent de 34 millions de dinars. Cela confirme le redressement de cette institution, qui détient 30 % du marché des communications dans le pays frère, la Mauritanie.

Les observateurs issus des milieux financiers et politiques se demandent : Pourquoi l'État laisse-t-il passer une institution rentable à un moment qui coïncide avec les élections législatives en Mauritanie et une situation financière critique en Tunisie, nécessitant ainsi une organisation de la cession pour garantir les droits de l'État et des actionnaires ?

Des questions se posent :

Pourquoi tant de secret entoure cette transaction et pourquoi le public n'est-il pas informé de ses détails ?

Cette décision de cession ne contredit-elle pas les engagements antérieurs de Saied de ne pas céder les institutions publiques ?

 

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Dernière modification le jeudi, 11 mai 2023 09:55