Le Directeur Général de la BADEA présente un discours à l'occasion du 4ème Sommet afro-arabe des parlementaires et des affaires

Le Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA), Dr Ould TAH a participé au 4e sommet Afro-Arabe des parlementaires et des affaires, qui a eu lieu à Addis-Abeba du 1er au 2 Août 2015.abordant des sujets ayant trait à la coopération afro-arabe dans le domaine du commerce et des investissements.

Dr Ould TAH a apprécié les liens historiques liant les pays Arabes à l’Afrique, tout en soulignant l'importance de la BADEA en tant qu’institution visant à  renforcer la coopération économique, financière et technique arabo-africaine et concrétisant la solidarité arabo-africaine basée sur les principes d’égalité et d’amitié.

Il a souligné le rôle de la Banque dans le renforcement de la coopération arabo-africaine, à travers le financement des projets du développement en coordination avec les autres institutions de financement. Cette synergie a permis de financer un certain nombre de projets importants. Au cours de 1975-2014, le coût total des projets cofinancés par la BADEA avec les autres institutions de financement s’élève à environ 18,598 millions de dollars.

Dr. OULD TAH a expliqué que la BADEA accorde une attention particulières aux activités visant la consolidation de la coopération arabo-africaine dans le domaine des de investissements et du commerce, en vue de  réaliser le développement durable en Afrique. Il a exprimé la nécessité de renforcer davantage cette collaboration afin de relever les défis d'un monde en constante évolution, sur tout, au cours des dernières décennies, mettant en évidence les avantages de telle qui permettra l’exploitation de la potentialité du continent Africain.

Il a ajouté que malgré une activité faible dans le domaine des échanges commerciaux et des investissements entre l'Afrique et les pays arabes au cours de la dernière décennie, il existe des facteurs prometteurs que se manifeste dans un fort taux de croissance dans les pays africains qui ont enregistré 5,1% en 2014 par rapport à 4.4.% dans les pays en développement et les marchés émergents, alors qu'il se situait à 1,8% dans les économies avancées. Ceci pourrait être attribué principalement à une forte production agricole, amélioration du secteur des services et l'investissement dans le secteur des infrastructures. Ces facteurs pourraient contribuer à créer un environnement favorable à l'investissement.

Il est à noter que le sommet a été organisé conjointement par la Chambre panafricaine de commerce et d'industrie (PACCI) et l'Association des Sénats, Shoora et Conseils Equivalents d'Afrique et du Monde Arabe (ASSECAA), sous le thème "Investir en Afrique a un sens".

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