Elle emploie en haute saison et en « pleine charge » un millier de salariés.

Quand on interroge Mongi Loukil  sur l’instabilité politique et les dangers véhiculés dans son pays par les extrémistes religieux,sa réponse est à la fois prompte et optimiste.

« Il est impossible qu’une telle situation dure. Nous sommes en effet en présence de courants et de mouvements religieux que nous ne pouvons ignorer. Le seul moyen de les contrer et de résoudre ce problème et de participer à la relance économique du pays. »

Ajoutant que les Tunisiens restent accueillants vis-à-vis des touristes malgré les difficiles  moments de crise.

 Parmi les projets de cet homme d’affaires, figure l’ouverture, à travers le pays, d’ hôtels économiques de petite capacité qui répondront aux besoins, à petits coûts, des touristes en quête de découverte en Tunisie. Ils seront implantés près des grands sites historiques et touristiques tels que Dougga, Sbeitla, Bulla Regia, qui ne bénéficient d’aucune infrastructure hôtelière.

A l’instar du premier spécimen qui s’ouvrira à Tozeur  vers mi-novembre, ces hôtels simples et fonctionnels, disposeront d’une vingtaine de chambres avec douche et d’une cafétéria. Ils seront fonctionnels à  toute heure et accessibles au prix de 26 dollars par nuitée y compris le  petit déjeuner .

 En Tunisie, le développement du tourisme culturel s’est toujours heurté au manque d’infrastructures sur les lieux visités. Un tel projet, s’il aboutit, devrait faciliter la logistique des circuits organisés et encourager les initiatives privées des touristes loueurs de voitures.