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Touwensa (agences) Mokhtar TRIKI
Les recherches entrent ce lundi dans une nouvelle phase mais elles prendront certainement des années, voire ne mèneront à rien, a prévenu le premier ministre australien.
«On ne retrouvera peut-être jamais le Boeing de la Malaysia Airlines», a déclaré ce lundi le premier ministre australien Tony Abbott. Une possibilité qui n'empêche pas l'Australie de lancer une nouvelle étape dans la recherche du vol MH370, disparu le 8 mars avec 239 personnes à son bord. «Nous ferons tout ce qui humainement possible, tout ce que nous pouvons raisonnablement faire, pour résoudre ce mystère», a assuré le premier ministre.
Les autorités australiennes entament donc une nouvelle phase dans la recherche de l'appareil. «Il est très improbable à ce stade que nous trouvions quelque débris de l'avion que ce soit à la surface de l'océan», a déclaré Tony Abbott. Plus de cinquante jours après la disparition de l'avion, «la plupart des composants, gorgés d'eau, a dû couler», selon lui. Les recherches sous-marines vont donc être intensifiées et étendues, «si nécessaire à l'ensemble de la zone d'impact estimée, soit environ 700 kilomètres sur 80», a-t-il ajouté.
Obama promet plus de moyens.
Les recherches dans la zone restreinte, définie grâce aux satellites qui ont enregistré les derniers mouvements de l'avion, ainsi qu'à la détection d'ultrasons provenant vraisemblablement des boîtes noires avant qu'elles ne s'éteignent, n'ont rien donné. Le robot de la forme d'une torpille, équipé d'un sonar, le Bluefin-21, a sondé 400 km2 autour de ces émissions sonores pendant plus de dix jours, sans résultat.
Les recherches aériennes et par bateau vont, elles, être abandonnées. Les avions partant de la ville de Perth vers la zone située à 1.500-2.000 km «opèrent à la limite» des conditions de sécurité requises, avec des rotations longues et parfois réalisées à basse altitude dans des conditions météo difficiles, a souligné Tony Abbott.
Mais les recherches devraient se poursuivre, malgré les difficultés. En visite en Malaisie, Barack Obama a assuré dimanche que les États-Unis sont prêts à contribuer davantage aux recherches du vol MH370. «Je peux vous dire que les États-Unis sont absolument décidés à fournir toutes les ressources et les moyens dont ils disposent», a déclaré le président américain.
«Nous ne connaissons évidemment pas tous les détails, mais nous savons que l'avion s'est abîmé dans l'océan dans cette partie du monde. Il s'agit d'une grande surface, d'un défi de taille et d'une tâche laborieuse. Cela prendra pas mal de temps», a-t-il souligné. Vendredi, un haut responsable de la défense américaine a estimé que les recherches pourraient prendre des années.
Les familles excédées.
Les familles des victimes veulent malgré tout des réponses. L'Australie, qui coordonne les opérations de recherches, étudie ainsi le recours à des sociétés privées pour renforcer le dispositif et abréger l'attente des familles qui désespèrent de connaître un jour le sort de leurs proches ou de récupérer leurs corps.
Dans l'attente depuis presque deux mois de savoir ce qui est arrivé à leurs proches, les familles sont de plus en plus virulentes contre la Malaisie et la compagnie aérienne. Jeudi, dix employés de la Malaysia Airlines ont été retenus pendant plusieurs heures par des familles chinoises dans une salle de bal d'un hôtel de Pékin. Un autre membre du personnel a été frappé à la jambe mardi dernier lors d'un échange musclé avec un membre de familles de victimes.
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