L’union pour la Méditerranée entre le rêve et la réalité

By www.touwensa.net septembre 14, 2015 484

Tabarka- Touwensa : (Mokhtar TRIKI)

Le célèbre philosophe allemand F. Hegel disait que « rien de grand ne se fait sans passion ». En parlant de l’avènement de grands changements historiques, le rêve et la volonté à eux seul ne suffisent pas… Il faudrait en plus, la patience, l’audace et la persévérance. En un mot « la passion » créatrice.

Ainsi naquit le grand projet de « l’union pour la Méditerranée » un rêve qui ne cesse de bercer les esprits. Pourtant certains n’ont pas attendu que les politiques veillent enfin se mettre d’accord pour commencer à poser les premiers jalons de ce projet grandiose. Mme Monique Longerstay, Dr en histoire et archéologie, grande amie de la Tunisie, s’est forgée depuis des décennies une solide réputation de militante convaincue pour la création de « l’union pour la Méditerranée ».
 

Afin de relancer ce rêve euro-méditerranéen et de concrétiser encore mieux le rapprochement des peuples des deux rives de la Méditerranée et la coopération entre les cités riveraines du bassin méditerranéen, surtout celles qui sont liées par des liens historiques, culturels et économiques communs, elle propose deux mesures à savoir une compagne de soutien pour le classement de l’épopée Tabarkini « héritage culturel » au patrimoine mondial de l’UNESCO et la création d’un festival euro-méditerranéen 2015-2020 ayant pour objectifs de : -Réaliser le rapprochement socioculturel et économique entre les deux rives de la Méditerranée (Nord-Sud) et ce dans le cadre de l’établissement des fondations de « l’union pour la Méditerrané ».
 

-Promouvoir le partenariat entre Tabarka (Nord de la Tunisie) et ses sours jumelles : Carloforte et Calasetta au sud de la Sardaigne ; Neuva Tabarca (sud de l’Espagne) et Fréjus (Côte d’Azur en France).
 

-Ce festival aura pour mission principale d’encourager « les retrouvailles » de ces cités jumelles qui furent pour longtemps abandonnées à « l’exil » et à l’éloignement.
 

-Cette « diaspora » une fois réunie, pourrait être le fer de lance d’un partenariat prometteur entre les deux rives de la Méditerranée…
 

« Ainsi, peut-être aurions nous fait un pas de plus vers la réalisation de « l’union pour la Méditerranée », disait notre ami Abderrahman Azizi, Président de l’Association Tunisienne Pour le Tourisme Equitable et Solidaire d’Ain-Draham qui ajoute plus loin : « Soyons au rendez-vous de l’histoire et rallions nous aux efforts incessants de cette grande dame Dr. Monique Longerstay surnommée à juste titre « l’ambassadrice plénipotentiaire de l’union pour la Méditerranée ».
 

 

 

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