Bruxelles dans le collimateur!

Tabarka : Touwensa (Ali Zouaoui)- Nous voulons, d'ores et déjà, condamner les attaques meurtrières qui ont frappé, lâchement, la capitale européenne hier, 22 Mars 2016, exprimer notre solidarité avec toutes les victimes de cet acte abjecte et présenter nos sincères condoléances aux familles éprouvées .

Bien entendu, nous avons toujours soutenu, par trop et sans relâche que les pratiques odieuses de ces spectres décharnés, ces charognards dépourvus de sentiments et d'humanité n'ont, strictement, rien à voir avec l'Islam. Les apôtres du terrorisme, devenus des machines à tuer, sont les chantres des habitudes adventices, étrangères à l'esprit et à la dimension universelle du message divin du Prophète Mohamed, salut de Dieu sur lui. Il n'en demeure pas moins que ces attentats, étroitement imbriqués avec ceux, commis précédemment en Belgique ou ailleurs, posent des questions sérieuses sur la nébuleuse et la capacité de nuire de ce ramassis de crapules ignares, appelés à tort: Etat Islamique. En effet, ils n'ont rien d'un Etat, en dépit de leur farouche ascendance sur des secteurs vitaux de l'Economie chancelante de quelques pays, à l'issue de leur éclatement ou dans le sillage du printemps arabe.

Bruxelles qui se trouve dans l’œil du cyclone, serait-elle devenue la base arrière de ces assaillants qui menacent la stabilité au cœur même de l'Europe? Se prêterait-elle au qualificatif nauséabond de "Brusselistan"? Pourrions-nous dire, sans ambages que le terrorisme est entrain de se nourrir du cafouillage qui règne en matière de politique internationale? Autrement, comment expliquer l'indifférence des grands de ce monde, face à l'évanescence de la notion d'Etat, dans les pays qui ne cessent de se désintégrer, sous le joug de la domination de quelques groupuscules, sans foi, ni loi?

L'ambivalence dont on fait preuve, à dessein, dans certains milieux ne peut que renforcer la thèse de l'absence de volonté nécessaire pour éradiquer ce mal, devenu transnational. Le théâtre des scènes macabres à Ben Guerdane, en Tunisie ou à Zaventem, à Bruxelles est le résultat d'une même logique. La logique meurtrière qui se développe, au vu et au su des grandes puissances.

Enfin, le terrorisme, serait-il le serpent de mer ou le produit fini des nouveaux stratèges qui tiennent, mordicus, au changement des contours de la Carte du monde en fonction des intérêts et des zones d'influence? Autant de questions qui ne sauraient souffrir aucun retard pour être radicalement résolues. Protégeons nos valeurs et notre Civilisation humaines du danger qui les guettent.
 

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