La situation est actuellement très tendue en Turquie. Après le coup d’état raté du mois dernier, le président Erdogan a raffermi sa poigne sur le pays et il s’est ainsi lancé dans une véritable chasse aux sorcières.

La police a en effet procédé à l’arrestation de plusieurs milliers de personnes durant ces dernières semaines, provoquant par la même occasion de vives réactions à l’étranger et notamment en Europe.

Une erreur regrettable dans un contexte extrêmement tendu

Climat électrique, donc. Le contexte n’est pas facile et c’est sans doute pour cette raison que la bévue de cette journaliste a fait couler autant d’encre.

Comme indiqué un peu plus haut, un reporter travaillant pour une chaîne locale a montré récemment à la télévision un document comportant une suite de chiffres et de lettres. Un document présenté comme un message codé censé avoir été utilisé par l’armée et par les putschistes le mois dernier durant le coup d’état visant le régime du président Erdogan.

Elle explique ainsi que ce fameux message a permis aux putschistes de communiquer dans le plus grand secret et de partager des informations extrêmement sensibles.

Ce n’est pas la première fois qu’une chaîne de télévision commet une telle erreur

Mais voilà, la journaliste a commis une grave erreur. Le message en question n’était effectivement pas codé et il n’a pas non plus été utilisé par les opposants du président. En réalité, il se contentait de lister tous les codes de triche pour GTA IV, des codes permettant notamment de débloquer la vie et les munitions infinies.

Ce n’est évidemment pas la première fois qu’un journaliste commet une boulette de ce genre. En 2013, la chaîne danoise TV2 avait ainsi illustré un reportage traitant de la Syrie avec des images tirées… d’Assassin’s Creed.

Si cette erreur peut faire sourire, elle ne tombe clairement pas au bon moment et il est légitime de se demander si le message codé en question n’a pas été fourni par un proche du président Erdogan afin de convaincre l’opinion publique de l’importance et de la nécessité de la purge qui se déroule actuellement dans le pays.