Il y a "un problème avec l'islam" selon François Hollande

By Rédaction en ligne octobre 14, 2016 511

"Qu'il y ait un problème avec l'islam, c'est vrai. Nul n'en doute", affirme le président français



Le président François Hollande a déclaré qu'il y a "un problème avec l'islam" dans un entretien intitulé "Je suis prêt" publié jeudi par le journal l'Obs.

Ces propos sont à l'origine extraits d'un livre "Un président ne devrait pas dire ça", écrit par deux journalistes du quotidien Le Monde après des heures de tête à tête sur plusieurs années.

Le président François Hollande multiplie les "confidences" aux journalistes sans être officiellement candidat et suscite une pluie de commentaires et de critiques.

"Qu'il y ait un problème avec l'islam, c'est vrai. Nul n'en doute", déclare François Hollande.

"Ce n'est pas l'islam qui pose un problème dans le sens où ce serait une religion qui serait dangereuse en elle-même (...) ce qui peut poser un problème, c'est si les musulmans ne dénoncent pas les actes de radicalisation, si les imams se comportent de manière antirépublicaine...", ajoute-t-il.

Dans un autre extrait, le chef de l'Etat ose une "formule choc", écrivent les journalistes.

"La femme voilée d'aujourd'hui sera la Marianne de demain. Parce que, d'une certaine façon, si on arrive à lui offrir les conditions pour son épanouissement, elle se libérera de son voile et deviendra une Française, tout en étant religieuse si elle veut l'être, capable de porter un idéal", affirme Hollande.

Ces propos ont fait bondir Laurent Wauquiez, président par intérim des Républicains (droite), qui l'a accusé de vouloir "troquer" les "symboles les plus forts de la République" contre "l'islam politique".

François Hollande critique par ailleurs vertement son prédécesseur de droite Nicolas Sarkozy, "sa grossièreté, sa méchanceté, son cynisme", sa fascination pour l'argent".

Le chef d'Etat a également regretté d'avoir proposé d'inscrire dans la constitution la déchéance de nationalité pour les auteurs "d'actes de terrorisme", un débat qui a profondément divisé la gauche.

Hollande à profité de ces "confidences" pour qualifié de "trahison" les révélations de son ancienne compagne Valérie Treiweiler à propos de la polémique des "sans-dents" (les pauvres).

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a lui défendu point par point l'"exercice de transparence" du président.

Le Premier secrétaire du parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a quant à lui affirmé que ces confidences permettaient de "se débarrasser de la phase du bilan".

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