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Une cinquantaine de diplomates, universitaires, et autres personnalités américaines pressent le président des Etats-Unis, Joe Biden, à exhorter son administration à intensifier considérablement les efforts américains pour aider la Tunisie à inverser son rapide glissement vers l’autoritarisme.
Dans une lettre qu’ils ont adressée au locataire de la Maison blanche, datant d’hier jeudi 03 Mars 2022, ils lui ont rappelé les propos qu’il avait tenus lors du « sommet sur la démocratie » de décembre dernier, où Biden a affirmé que son pays « doublait son engagement et son soutien aux démocraties à travers le monde ».
Les signataires soulignent que depuis le 25 juillet 2021, « Kaïs Saïed a pris le contrôle des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Il a gelé le Parlement de manière anticonstitutionnelle, fermé l’instance nationale indépendante de lutte contre la corruption, dissous le Conseil supérieur de la magistrature, écarté l’Autorité supérieure indépendante pour les élections (ISIE) et ignoré la constitution démocratique du pays de 2014 ».
En décembre, en réponse aux pressions nationales et internationales, Saïed a finalement annoncé une « feuille de route » politique pour la période à venir, écrivent-ils.
« La feuille de route manquait, néanmoins, de détails importants et a été élaborée, d’une manière unilatérale, sans transparence ni contribution d’autres acteurs politiques et civiques tunisiens. Loin d’être un retour à la démocratie, la feuille de route prolonge le pouvoir incontrôlé de Saïed au moins jusqu’à la fin de cette année », soulignent-ils.
Les signataires évoquent, par ailleurs, « la nouvelle loi restrictive sur les ONG », au sujet du décret-loi annoncé par le chef de l’Etat, amendant celui régissant les associations.
Ils reprochent, par ailleurs, à Kaïs Saïed de ne pas avoir présenté un plan sérieux pour faire face à la crise économique, et son refus de travailler avec les partis politiques ou la société civile (y compris le quartette pour le dialogue national, lauréat du prix Nobel de la paix) pour surmonter les défis de la Tunisie (…).
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