"J'ai été celui qui a ramené la couleur rouge en Floride, la couleur des républicains, et pas lui", a déclaré l'ancien président, faisant référence à DeSantis. Se remémorant le soutien que DeSantis lui avait apporté en 2018 lors de sa campagne pour devenir gouverneur de Floride, Trump a souligné que "sans moi, il serait mort."

Selon un récent sondage de NBC News, Trump mène largement aux primaires du Parti républicain avec 59% des intentions de vote, contre 16% pour DeSantis, son concurrent le plus proche.

À Anaheim, Trump a également qualifié Chris Christie, l'ancien gouverneur du New Jersey, de "perdant".

L'ancien président n'a pas participé au deuxième débat entre les candidats républicains qui s'est tenu en Californie, préférant organiser une campagne parmi les travailleurs de l'industrie automobile au Michigan.

Trump a de nouveau ridiculisé l'apparence physique de Joe Biden, espérant que le président démocrate de 80 ans le remplacera à la Maison Blanche, en disant à son public que le président actuel "ne peut même pas descendre d'une estrade".

Actuellement inculpé dans quatre affaires allant de sa gestion de documents confidentiels à ses prétendues tentatives de renverser les résultats des élections présidentielles de 2020, Trump se présente comme une victime de la justice aux mains des démocrates.

Il a promis que s'il revenait au pouvoir, il ordonnerait une réforme complète du ministère de la Justice "pour enquêter sur chaque procureur général extrémiste en Amérique".

Trump a également abordé la question de l'immigration, déclarant qu'il voulait "fermer les frontières" avec le Mexique et "lancer la plus grande opération de déportation de l'histoire du pays".

Il n'a pas oublié de traiter des problèmes spécifiques à la Californie, des guerres de l'eau liées à la sécheresse à la gestion de la question des sans-abri, jusqu'à la reprise de l'exploitation pétrolière qui avait été abandonnée au profit des énergies renouvelables.

Des dizaines de ses partisans brandissaient le drapeau américain et des pancartes à son effigie en vue des élections de 2024.