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Les Nations Unies devraient prochainement rendre une décision décisive dans le cas de l'homme d'affaires et conseiller international français Tayeb Ben Abdel Rahman, concernant sa détention arbitraire par le Qatar.
Cette affaire a pris une dimension internationale importante grâce à laquelle elle a directement mis en lumière les pratiques judiciaires qataries controversées en matière de droits de l'homme
Lors des réunions tenues les 21 et 22 mai 2025 à Genève, Philippe de Jaffe, l'expert de l'ONU, a indirectement évoqué la situation préoccupante de Tayeb Ben Abdel Rahman, indiquant la gravité des violations dont il a été victime.
La présence à la réunion de Tayeb Ben Abdel Rahman, aux côtés de son épouse et de ses avocats, Patrick Ramiel et Luc Vidal, a attiré l'attention des diplomates. Cependant, la délégation qatarie, qui comprenait le juge controversé Ali Abdullah Al-Jusaiman, a évité tout contact avec l'équipe de défense.
Le juge qatari Ali Abdullah Al-Jusaiman est au cœur du dossier
Un scandale judiciaire au sens plein du terme, puisqu'il est impliqué dans une affaire de faux dans des documents judiciaires.
Selon une révélation d’un divulgateur qatari, Al-Jusaiman aurait arbitrairement prolongé la détention d’Al-Tayeb bin Abdulrahman, puis aurait publiquement nié devant le Comité des droits de l’homme de l’ONU en 2024 toute connaissance du cas d’Al-Tayeb, même si les documents divulgués prouvent clairement son implication directe et sa pleine connaissance des détails de la détention arbitraire.
L'avocat Patrick Ramael a fermement condamné les contradictions flagrantes du Qatar devant les Nations Unies, en mettant l'accent sur la fraude judiciaire perpétrée par le juge Al-Jaseman. Face à la confrontation publique à Genève, le juge a été contraint de reconnaître implicitement l'affaire, un aveu tardif qui a révélé l'ampleur de la manipulation judiciaire et de la falsification des documents utilisés contre Ben Abdel Rahman.
Dans ce contexte, l'avocat Ramael a récemment annoncé le dépôt d'une nouvelle plainte en droits civils contre le Qatar pour « détention avec actes de torture en bande organisée » concernant un autre citoyen français qui a subi des violations similaires à celles subies par Tayeb Ben Abdel Rahman.
Les milieux internationaux des droits de l’homme attendent avec beaucoup d’intérêt la résolution imminente des Nations Unies, car cette résolution devrait créer un précédent important dans la lutte contre l’impunité des pratiques judiciaires arbitraires.
Pour rappel, Tayeb Ben Abdel Rahman, citoyen français, a été détenu arbitrairement pendant 307 jours en 2020, avant d'être condamné à mort par contumace plus de trois ans plus tard, ce qui a déclenché une vague de condamnation internationale. Les Nations Unies ont été alertées par deux rapports distincts soumis par des organisations non gouvernementales accréditées auprès de l'organisation, dénonçant notamment les violations flagrantes des droits de l'homme dans cette affaire, notamment les droits de ses enfants.