Tunisie – Libye : Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari se portent bien

By www.touwensa.net février 25, 2015 644

Les deux journalistes tunisiens Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari « sont en vie et se portent bien », a affirmé le président de l’Instance libyenne de la culture et de l’information, Omar Al-Gouiri, estimant indispensable d’éviter d’aborder médiatiquement ce dossier, pour leur sécurité.

Dans une déclaration de presse à l’issue d’une entrevue, mardi, avec le président du Syndicat national des journalistes tunisiens Néji Baghouri, au siège du SNJT, Al- Gouiri s’est réjoui de « la bonne coopération » entre le Syndicat des journalistes et les parties libyennes au sujet du dossier des journalistes tunisiens, se refusant toutefois à en dire davantage à ce sujet.

Il a, par contre, demandé au ministre tunisien de l’Intérieur « de prendre en considération la condition des journalistes libyens » détenteurs d’une carte de presse et qui résident en Tunisie, et de « ne pas leur imposer des restrictions ou les traiter comme des réfugiés ordinaires ».

A la question de savoir ce qu’il pense des propos prêtés au ministre des Affaires étrangères, Taieb Baccouche, au sujet de « la reconnaissance de deux gouvernements en Libye », le ministre libyen a estimé n’y avoir « aucune commune mesure entre une partie légitime et une autre qui ne l’est pas », appelant Taieb Baccouche « à réajuster ses positions et à se déterminer clairement par rapport à ce qui se passe en Libye ».

Néji Baghouri a indiqué, de son côté, que l’entretien avait porté principalement sur l’affaire des deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari, en captivité en Libye, précisant avoir demandé au responsable libyen de ne ménager aucun effort en faveur de la remise en liberté des deux otages dans les plus courts délais. Les deux journalistes sont retenus en Libye, depuis cinq mois.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères avait démenti les propos prêtés au ministre Taieb Baccouche, niant que ce dernier ait « jamais parlé de reconnaissance de deux gouvernements en Libye, ni même utilisé le mot reconnaissance ».

 

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