Un avion militaire MiG 23 de l’armée de Haftar intercepté dans l’espace aérien tunisien

Tunis | « Un avion militaire libyen de l’armée de Hafter, Mig23, s’est dirigé vers nos frontières pour combattre « Fajr Libya » », a affirmé ce jeudi 2 avril, le ministre des affaires étrangères tunisien Taieb Baccouche sur Mosaique FM.

La Tunisie refuse ce genre d’activités

Il a été intercepté et un avion F5 tunisien s’est dirigé pour le contrer a précisé aujourd’hui M. Baccouche. Il s’est avéré qu’il n’était pas en « position ennemie» a-t-il affirmé, en ajoutant qu’il n’est resté dans l’espace aérien tunisien que « quelques secondes ».

Le ministre a déclaré également avoir chargé le secrétaire d’Etat des affaires arabes d’inviter le chef du gouvernement de l’Est en Libye [1] au ministère à Tunis pour lui faire part du « refus de ce genre d’activités ».

 

Incursion de 4 kilomètres dans l’espace aérien tunisien

Selon les déclarations de M. Oueslati, cet avion était « sans aucun signe distinctif». Il a fait une incursion de 4KM dans l’espace aérien tunisien, volant à une altitude de 3000 mètres et à une vitesse de 660 KM/h. Un avion de chasse de l’armée de l’air tunisienne a intercepté le Mig 23, en le sommant de quitter le territoire tunisien.

 

A l’est de la Tunisie, la guerre continue

Le 2 mars dernier, l’ancien général Khalifa Haftar a été nommé commandant en chef de l’armée libyenne rattachée au gouvernement de Tobrouk reconnu par la communauté internationale. Il est en guerre contre les miliciens pro-islamistes de Fajr Libya qui sont présents du côté frontalier tuniso-libyen. Ces derniers ont mis en place un gouvernement parallèle à Tripoli.

Depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye est plongée dans le chaos.  Avec deux gouvernements, l’un à Tobrouk et l’autre basé à Tripoli. Des négociations ont été entamées depuis des mois, supervisées par une mission d’appui de l’ONU en Libye pour trouver un accord de paix.

La Libye a le choix entre « l’accord politique » ou « la destruction », a affirmé, le 10 mars, l’émissaire de l’ONU dans ce pays, Bernardino Leon, à l’ouverture d’une réunion de dialogue à Alger.

 

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