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Six Tunisiennes parties au «jihad nikah» (prostitution sacrée) ont été prises en otage par des combattants du Hezbollah libanais sur les frontières libano-syriennes. L’ambassadeur de Tunisie au Liban ferme les yeux : ni vu ni connu.
Selon le journal en ligne ‘‘Al Masdar’’, citant Badis Koubakji, président de l'Association de secours aux Tunisiens à l’étranger, «plusieurs familles de ces victimes ont confirmé que leurs filles, victimes de bourrage de crâne, sont parties pour le jihad nikah avec des jihadistes tunisiens en Syrie».
L’association de M. Koubakji est actuellement en contact avec le Hezbollah, parti chiite libanais, pour qu’il remette les filles à l’ambassade tunisienne au Liban. M. Koubakji a indiqué que plusieurs associations libanaises de défense des droits de l’homme, sensibles à ce «fléau» des filles entraînées dans la guerre syrienne, cherchent actuellement à convaincre le Hezbollah de libérer les 6 filles tunisiennes.
Lotfi Ben Jeddou, ministre de l’Intérieur, a récemment reconnu que beaucoup de Tunisiennes, parties pour le jihad nikah en Syrie et qu'après avoir eu des relations sexuelles avec 20, 30 voire 100 jihadistes sont rentrées au pays avec le fruit de ces relations sexuelles.
Après cette déclaration, qui a fait couler beaucoup d'encre et suscité une vague de critiques contre le laxisme du gouvernement Lârayedh dominé par le parti islamiste Ennahdha, la ministre des Affaires de la femme et de l’enfance, Sihem Badi, a déclaré que ces filles seront prises en charge par l’État, ainsi que leurs enfants nés sous X.
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