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Invité de Midi Show de ce mardi 14 janvier, le général Mokhtar Ben Nasr a indiqué que le président déchu Ben Ali n'avait pas ordonné de tirer sur les manifestants, lors de la révolution tunisienne, mais qu'il avait ordonné, implicitement, l'utilisation de la violence par les agents de sécurité, faisant ainsi référence à son discours "bikoli hazm".
Mokhtar Ben Nasr a souligné que le général Ammar avait ordonné aux militaires de mettre des berets "rouges" pour distinguer l'armée des agents de sécurité vêtus des mêmes couleurs, à Kasserine pour éviter des accusations contre l'armée nationale de tirer sur les manifestants.
Il a expliqué que le général Ammar était l'homme de la situation lors de la révolution.
Par ailleurs, Mokhtar Ben Nasr est revenu sur les événements du Mont Chaambi, sous l'égide du général Ammar, soulignant que les lieux de refuge des éléments terroristes ont été détectés et que l'armée nationale maîtrise mieux la situation en raison du développement de ses plans.
"Le général Ammar a lutté contre les terroristes de Soliman" a-t-il ajouté.
Mokhtar Ben Nasr estime que plusieurs rumeurs se sont propagées pour mettre en doute l'honnêteté de l'armée nationale et pour œuvrer contre l'intérêt du pays.
Concernant la déclaration d'Ahmed Chabir, ancien général de l'Armée Tunisienne qui avait souligné que la police était infiltrée par des services de renseignements étrangers, Mokhtar Ben Nasr dit ne pas être au courant de cette information.
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